mardi 19 octobre 2010 à 18h
Semaine contre la répression : Délires sécuritaires
https://toulouse.demosphere.net/rv/110
Du 19 au 22 octobre a lieu une "Semaine contre la répression" à l'Université Toulouse 2 le Mirail en soutien aux 7 étudiants inculpés.
En amphi 9:
"braves gens n'ayez plus peur", film du collectif Panic
Analyse historique des pratiques sécuritaires
Au printemps 2009, un mouvement social massif avait lieu sur toutes les universités de France contre la LRU. Il s'agit d'une lutte historique de par sa longueur, sa massification et la dureté du rapport de force. Au Mirail, ce mouvement social a vu apparaître l'emploi de nouvelles méthodes de gestion de la contestation par la direction de l'université. Elle n'a pas hésité à la fin du mouvement à collaborer avec la police. S'en est suivi une série de convocations au commissariat. 7 personnes ont été mises en examen. Leur procès a été reporté au 3 février 2011. Le seul but est d'incriminer des acteurs et actrices de la lutte sociale.
Quand le pouvoir chasse ceux qui luttent !
Cette attitude se place dans un cadre plus général de répression contre toutes celles et tous ceux qui luttent aujourd'hui. Partout l'arsenal répressif se durcit. Dans les usines, les entreprises, les quartiers populaires, les universités... le gouvernement et le patronat affirment la même logique : la volonté de répondre aux contestations populaires par le déchaînement des forces répressives.
Le pouvoir n'hésite pas à s'acharner contre des militant-e-s de lutte comme les Freescale, les Contis, les Molex, les syndicalistes de Dalkia... qui se battent pour la sauvegarde de leurs emplois. Il s'acharne par le biais de la justice contre des militant-e-s révolutionnaires : comme Georges Ibrahim Abdallah, militant antisioniste libanais... Et va même jusqu'à faire le procès des quartiers populaires en mettant en spectacle des procès fallacieux où il condamne sans preuves ni aveux comme pour les inculpés de Villiers-le-Bel.
Il n'hésite plus à tirer à balles réelles, par le biais de sa police, sur les habitants des quartiers populaires. À tirer au flashball sur des étudiant-e-s manifestant-e-s, quitte à leur faire perdre la vue d'un oeil, comme Joan en mars 2009...
La solidarité est notre arme !
Ainsi, l'Etat et le patronat comptent sur notre isolement et notre désunion pour asseoir ses capacités d'attaque. Face à celles-ci, il est nécessaire de réunir nos capacités de résistance et de faire vivre la solidarité.
La lutte à l'Université du Mirail pour l'arrêt des poursuites à l'encontre des personnes mobilisées est le combat contre une politique répressive généralisée. La répression que subissent nos camarades est une déclaration de guerre adressée à toutes et tous ceux/celles qui n'ont pas renoncé à lutter pour l'égalité et la justice sociale.La meilleure arme contre la répression sont les luttes sociales. Nous ne les laisserons pas nous piétiner sans réagir, car nous ne connaissons que trop bien la logique du pouvoir : en criminaliser un-e pour en terroriser cent.
AGET-FSE, CNT, Coup Pour Coup 31, Sud Etudiant
Source : http://couppourcoup31.over-blog.com/article-f
Source : message reçu le 14 octobre 14h