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lundi 16 novembre 2015 à 20h

Soirée de discussion autour de la répression en Espagne

Soirée d'information et de soutien aux détenues en Espagne.

Le Mercredi 28 octobre a eu lieu la deuxième partie de l'Opération Pandora, une opération qui commença en décembre 2014 et qui se succéda avec l'Opération Piñata. Au total 48 personnes détenues et 26 furent accusées d'appartenir à une organisation terroristes. Le 28 octobre la police arrête à leurs domiciles neufs personnes. Deux personnes personnes ont été libérées mais sont actuellement en attente de jugement, six autres sont sorties sous caution d'entre 4.000 à 5.000 euros chacune et Quique, un des inculpé se trouve encore en prison préventive à Soto del Real sans qu'aucune justification lui soit communiquée.« L'accusation pour les neufs détenues dans cette opération est l'«Appartenance à une organisation criminel avec une finalité terroriste», concrètement c.à.d. de faire partie du groupe « GAC-FAI-FRI ». Ce groupe n'est qu'un concept artificiellement construit par les corps policiers; un ensemble de sigles qui mélangent intentionnellement et de façon bien calculée les espaces de coordination entre les collectifs (GAC) avec la «signature» (FAI-FRI) qu'à niveau international quelques groupes utilisent pour réaliser des actions de sabotage.

(…) Avec l'invention des sigles GAC-FAI-FRI les forces policières ont conçu un réseau avec lequel ils peuvent potentiellement pécher tout ce qui bouge dans le milieu anarchiste et anti-autoritaire. Dans le contexte de cette nouvelle organisation-cadre, assister à des débats, participer dans des assemblées, visiter des collègues emprisonnées ou simplement avoir un contact personnel avec une personne considérée membre de l'organisation sont indices suffisants pour être inclut dans leur liste noire. C'est ce caractère diffus et extensif qui donne de la véritable force à la stratégie anti-terroriste : après chaque vague de répression, les personnes qui se solidarisent avec les détenues seront aussi susceptibles d'êtres considérées comme une partie de l'organisation, d'êtres détenues et ainsi de suite. » (1)

Cette soirée de discussion qui aura lieu au Kiosk veut être une action informative et de solidarité avec les inculpées dans ces procès. Il y aura une discussion sur leur situation actuelle, ainsi que sur d'autres détenues en Espagne. On en profitera aussi pour réaliser un débat sur le besoin des États de créer un ennemi interne; soit l'Islamisation, soit les groupes radicaux d'extrême gauche. Ceci pour justifier les mesures de contrôle et de répression ainsi que pour criminaliser les mouvements sociaux et les possibles dissidences.Les bénéfices issus de cette journée (vente de divers matériel) seront destinés à une caisse de résistance pour payer les frais des procès judiciaires.

Gratuit

Si la solidarité se répand, la persécution s'éteint

(1) Extrait et traduction du communiqué des détenues de la dernière partie de l'Opération Pandora. Le 3 novembre 2015. http://barcelona.indymedia.org/newswire/display/500050/index.php

Lien : https://toulouse.demosphere.net/rv/11666
Source : message reçu le 5 novembre 12h