samedi 29 janvier 2011 à 17h
Rencontre Livre : Craig Johnson
https://toulouse.demosphere.net/rv/1199
MÉDIATHÈQUE JOSÉ CABANIS.
Rencontre avec Craig Johnson autour des livres Little Bird et Le Camp des morts (éditions Gallmeister). Animée par Jean-Marc Laherrere. Suivie d'une séance de dédicaces.
Craig Johnson grandit dans une petite ville du Midwest qui, malheureusement pour sa mère, avait une voie ferrée. Le train ralentissant à chaque passage, c'est à l'âge de 8 ans qu'il s'est pour la première fois embarqué clandestinement. La première escapade de Craig Johnson dans le vaste monde s'acheva lorsque son père roula plus de 550 kilomètres pour aller récupérer son fils repéré dans une gare de triage. Après ses études, chargé d'un sac de surplus de l'armée et d'un pistolet semi‐automatique Colt, Craig se rend dans l'Ouest en auto‐stop. En tant que petit‐fils de forgeron, il n'a pas de mal à se faire embaucher dans plusieurs ranchs du Montana et du Wyoming, et fait même quelques incursions dans l'univers du rodéo. Il ne se débrouillait pas trop mal aux épreuves de dressage, mais son lancer de lasso était minable. Craig Johnson s'est par la suite pas mal baladé : il obtient un doctorat d'études dramatiques, écrit une pièce pour le théâtre de Louisville, devient pêcheur professionnel, cow‐boy de rodéo, chauffeur routier et fait partie de la police de New York. Le premier roman de Craig Johnson est paru en 2005 aux États‐Unis. Le 6e y a été publié en mai 2010. Craig Johnson vit avec sa femme, Judy, à Ucross - 25 habitants - dans le Wyoming.
Le Camp des morts. « Avec une puissance narrative digne des hautes plaines de l'Ouest américain, Craig Johnson, par le biais d'une enquête policière, écrit un hymne de compassion aux gens de là-bas, et sans doute d'ailleurs, quand le destin s'acharne à meurtrir les purs. Avec cette deuxième aventure de Walt Longmire, Craig Johnson convie le lecteur à partager son univers doux-amer, fait de tendresse et d'humour liés à la vie à la mort. On se sent comme chez soi dans ce Wyoming déchiré. Mieux qu'un polar, Le Camp des morts pourrait bien être un grand roman d'amour. » M. L. Télérama