mercredi 23 février 2011 à 18h
Rencontre/Supaero : Je suis ce que je vois
https://toulouse.demosphere.net/rv/1361
Dans le cadre de soirées organisées en collaboration avec Supaéro - Je suis ce que je vois. Rencontre avec Jacques Ancet, poète et Alexandre Hollan, artiste-peintre. En conversation avec Yves Charnet.
Jacques Ancet vit près d'Annecy où il enseigne en classes préparatoires aux grandes écoles littéraires et commerciales. Outre un cycle de poèmes romanesques - L'Incessant, La Mémoire des visages, Le Silence des chiens, La Tendresse -, un roman Le Dénouement (Opale, 2001), et une longue prose - Image et récit de l'arbre et des saisons (André Dimanche, 2002). Il est également essayiste - Luis Cernuda (Seghers, 1972), Un homme assis et qui regarde (Jean-Pierre Huguet, 1997), Bernard Noël ou l'éclaircie (Opale, 2002) - et traducteur.
« Je suis ce que je vois. Cette phrase donne son titre à 2 rencontres toulousaines entre le peintre Alexandre Hollan et le poète Jacques Ancet. Une rencontre en 2 temps, plutôt, centrée sur l'interaction peinture-écriture qui fait une singularité de notre modernité créatrice. Cette note de travail du peintre contient, en effet, le programme du dialogue centré sur la perception du monde telle que, chacun selon leurs spécificités, en vivent aujourd'hui l'expérience nos 2 artistes reconnus dans leur domaine respectif. La collaboration privilégiée qui lie le peintre et le poète à l'occasion des livres faits ensemble constituera donc le point de départ de stimulantes interrogations sur la transcription de la sensation, l'expression de l'émotion. Par des couleurs, des traits ; par des phrases, des mots.
À l'horizon de ces échanges retentira l'invitation du philosophe Merleau-Ponty à mieux comprendre « tout ce que porte ce petit mot, voir ».
Démarche commune au peintre Alexandre Hollan dans ses peintures et dessins, au poète Jacques Ancet, dans ses poèmes et essais. Il s'agira de favoriser un échange sur deux aventures artistiques en cours, passionnées, chacune selon ses moyens, par le désir de témoigner de notre contact intime avec le réel. Notre lien d'origine avec ce qu'il y a. « Ces traces du passage d'un corps naissant qui, à tâtons, découvrirait le monde, à l'état naissant lui aussi, dans l'en-deçà des noms » que Jacques Ancet nous apprend à regarder, par exemple, dans les aquarelles d'Alexandre Hollan. Invitation au voyage dans les espaces tactiles de la peinture et du poème. Aujourd'hui. » Yves Charnet