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mardi 8 mars 2011 à 20h30

Projection / Débat "Dirty diaries"

Mardi 8 mars à 20h30 à Toulouse, dans le cadre de la Journée internationale des femmes, séance unique suivie d'une rencontre avec Cécile Lateule, réalisatrice, spécialiste de la question du genre au cinéma et de la pornographie en particulier, auteure d'une thèse : La pensée féministe peut elle subvertir le film pornographique ? et fondatrice de l'association PLURIEL-LE-S qui promeut les films de femmes (achetez vos places à partir du 28 février).

DIRTY DIARIES

12 courts métrages par 12 réalisatrices pour repenser la pornographie - Suède 2009 1h38mn -

TARIFS :
TARIF NORMAL : 6€
ABONNEMENT : 45€ (10 places)
Séance sur fond gris : 4€

Oyez Oyez vous les contempteurs de l'expression exacerbée et pourtant libératrice des pulsions, vous qui n'avez jamais (ou alors vous regrettez de l'avoir fait) eu de sexualité avec des objets, au téléphone, avec plus d'un partenaire à la fois, qui n'avez jamais couché la première fois et qui préférez par-dessus tout un lit pour le faire et qui n'avez jamais pensé que le sexe pouvait être un jeu de rôle ludique. Vous qui n'avez jamais songé aller sur des sites de rencontres juste pour assouvir un besoin sexuel passager, vous qui pensez qu'Apollinaire ou Baudelaire sont de grands écrivains mais trouvez condamnable la prostitution ou la pornographie. Passez votre chemin car je soupçonne que vous allez être énervés.

Pour les autres venez l'espace d'une séance vous délecter d'un programme de courts métrages tout à fait réjouissants, excitants, novateurs, troublants, étonnants. Douze courts métrages réalisés exclusivement par des filles sous la houlette de Mia Engberg, réalisatrice suédoise qui a fait ses armes sur la scène punk (elle fut la cinéaste fétiche du groupe culte californien Dead Kennedys) mais aussi réalisé des films sur la transsexualité ou la séropositivité. Avec, ce qui peut paraitre incroyable, le soutien du Centre du Cinéma Suédois, elle a décidé de revisiter la vision de la pornographie - et par là même de la sexualité - sous un regard exclusivement féminin.
Au programme, une vision multiforme et fort diversifiée : ça commence par un ballet étrange et fascinant entre deux personnages totalement moulés dans une combinaison qui fusionnent puis s'imbriquent ; masturbation face caméra avec le film Come Together ; parallèle légumier et fruitier entre les fruits juteux et les organes sexuels ; petits jeux pour deux filles qui s'offrent un escort boy renversant la vision classique de la prostitution ; jeux SM hilarants ; petits jeux sexuels et téléphoniques ; et surtout un court incroyable avec une touriste scandinave à Paris exhibitionniste à un niveau inégalé (vous apprécierez l'enlevage de culotte sur le quai du métro pour des voyageurs passablement éberlués). Toujours surprenants et innovants, les Dirty Diaries sont parvenus à leurs fins : réinventer le porno.

Source : http://www.cinemas-utopia.org/toulouse/index....

Lien : https://toulouse.demosphere.net/rv/1388