dimanche 13 mars 2011 à 10h
projection-débat « COCA ZERO »
https://toulouse.demosphere.net/rv/1398
Dimanche 13 Mars à 10h à Tournefeuille : petit-déjeuner-projection suivie d'une rencontre avec les membres de l'association Apatapela et leurs invités, dont les réalisateurs Martha Brandt Guttierez Florez et Julián Larrea Arias.
COCA ZERO
Martha Brandt Guttierez Florez - documentaire Bolivie / Danemark 2006 43mn VOSTF -
Du 13/03/11 au 13/03/11 à Tournefeuille
ARIFS :
TARIF NORMAL : 6€
ABONNEMENT : 45€ (10 places)
Séance sur fond gris : 4€
Cultivée et utilisée depuis des millénaires dans les pays andins, complément essentiel d'une alimentation trop peu diversifiée, considérée comme sacrée par une majorité de boliviens qui en mâchent les feuilles à longueur de journée, la coca est aujourd'hui menacée… En effet, depuis sa découverte par le monde occidental, et depuis la découverte par ces mêmes occidentaux du procédé chimique d'extraction de la cocaïne à partir de sa feuille, l'histoire de la coca s'est compliquée. Car après avoir largement profité de cette production traditionnelle et de ses producteurs, les pays consommateurs de drogue se retournent aujourd'hui contre la Bolivie, jugée responsable de l'afflux de drogue dans leurs pays. Leur réponse : l'opération « Coca Zero » visant à détruire et interdire toutes les productions de coca, et à punir tous ceux qui braveraient cette interdiction.
Faisant témoigner tous un tas d'intervenant(e)s issu(e)s d'horizons différents, ce documentaire retrace cette histoire avec une énergie assez incroyable et très communicative, qu'on ressent encore bien après la fin du générique…
POR QUÉ MURIÓ BOSCO WISUM ?
Julián Larrea Arias & Tania Laurini - Équateur 2010 30mn Vidéo VOSTF
Ce documentaire prend sa source dans les manifestations convoquées par les communautés Indigènes d'Équateur en 2009 contre le gouvernement de Rafael Correa, et au cours desquelles la répression policière entraînera la mort d'un professeur Shuar, Bosco Wisum. À partir de ces évènements, le film dévoile peu à peu les raisons profondes de la lutte des Shuars, mais aussi leur réflexion et leurs propositions pour la création d'un état plurinational dans lequel les communautés Indigènes seraient reconnues. Quelques jours de lutte plus tard, le président Équatorien n'aura d'autres choix que de convoquer une réunion pour les recevoir…