vendredi 1er avril 2011 à 19h
Rencontre : Gloria Muñoz, journaliste. Violences au Mexique
LE MEXIQUE... ET ICI
https://toulouse.demosphere.net/rv/1571
Rencontre avec la journaliste mexicaine Gloria Muñoz.
Certains ont cru devoir s'indigner de l'annulation de l'année du Mexique en France, sensée nous faire découvrir la culture, et nous rapprocher... de ceux-là même que l'on veut rayer de la carte (peuples maya, p'urépecha, wixárika...).
Une opération organisée avec le concours de la généreuse et mécène industrie française de l'armement, déjà implantée au Mexique.
Ici , il est depuis longtemps admis que pour gagner les guerres d'aujourd'hui ou de demain, pour assurer un niveau de consommation et des gadgets sans cesse croissants, nous sommes tous ensemble, ouvriers, techniciens et ingénieurs, enseignants, policiers, marchands et animateurs culturels, tenus de relever les défis de la recherche, la production, la vente. Si possible, dans la bonne humeur.
A défaut, à coups d'antidépresseurs. Cependant, d'autres ont vu dans l'année du Mexique en France une opération publicitaire destinée à masquer la violente et lucrative guerre menée -sous prétexte de lutte « anti-narco »- contre les populations civiles. Et ceux-là ont choisi de faire entendre une autre voix que celle de la propagande citoyenniste.
Gloria Muñoz a vécu pendant 7 ans dans les communautés zapatistes du Chiapas. Nous l'avions rencontrée à Toulouse, lors de la sortie de son livre, Le Feu et la Parole. Elle avait participé à un débat au « Clandé », autour de quelques initiatives contre l'encerclement capitaliste.
Gloria habite aujourd'hui Mexico, écrit pour le quotidien La Jornada, et travaille à d'autres projets...
Elle sera de nouveau parmi nous, pour parler de la violence actuelle au Mexique, et des résistances indigènes et populaires à cette guerre d'en haut.
Conférence, boissons, repas mexicain
Nous aurons l'occasion, lors du débat, d'aborder la question de la violence, molle ou pas, ici même. Et celle des échanges possibles avec l'autre Mexique, autour des autres vies que nous sommes encore capables d'imaginer et, peut-être, de vouloir construire...
Source : message reçu le 9 mars 09h