mercredi 21 février 2018 à 19h
Antipub réunion publique: 25 mars, journée internationale de lutte contre la pub
https://toulouse.demosphere.net/rv/16889
Réunion d'organisation à la chapelle (19h) afin de préparer la journée du 25 mars prochain (journée mondiale contre la publicité).
L'idée est d'organiser une exposition en plein air, en prenant comme support des panneaux de publicités, dans la lignée de celle de l'an passée qui avait eu lieu dans le quartier d'Empalot.
Nous cherchons des personnes intéressées pour proposer une œuvre à installer ce jour là, ainsi que des volontaires pour l'organisation de cette journée. Le cadre pour l'oeuvre est assez large, mais doit se dérouler sur ou autour d'un panneau publicitaire, peut-être du recouvrement (affiche ou construction ou autre) ou une performance devant, sur ou autour de celui-ci. Certains panneaux sont des sucettes (2m² déroulants), des arrêts de bus, ou des 8m², le choix se fera en fonction des disponibilités.
Vous êtes bienvenu(e)s pour faire avancer ce projet, proposer des idées/améliorations, et nous aider à faire une belle journée de ce 25 mars !
Entrée libre - Ouvert à tou-te-s
RAP (Résistance à l'Agression Publicitaire) Toulouse
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Résistance à l'Agression Publicitaire (R.A.P.) est une association française de loi 1901 créée le 20 juin 1992. Elle a une portée nationale et son objectif est de lutter contre les effets négatifs de la publicité.
La publicité ne s'adresse qu'aux consommateurs au détriment des citoyens éveillés et responsables. A la publicité nous préférons la culture, le paysage et les arts (qui embelliront nos villes et nous divertiront sans arrière-pensée commerciale), la philosophie, la poésie, l'humour et la littérature, les associations, la politique locale et les initiatives sociales, l'expression libre, individuelle et gratuite.
La seule publicité acceptable est celle que l'on consulte librement, en conscience. Elle doit revenir à un rôle neutre, non agressif et purement informatif.
Loin de négliger, aussi limités soient-ils, les moyens individuels de résistance à la publicité (autocollant « StopPub » sur les boites aux lettres, inscription sur des listes anti-prospection, bloqueur de publicité sur internet…), il faut savoir que des résistances collectives s'organisent déjà ! Actions ludiques, créatives et non-violentes, actions juridiques, interpellation des élus, réflexions et sensibilisation des médias et du public…
Toute participation est la bienvenue, quelle que soit sa forme (morale, active, financière). A chacun son rythme, à chacun son possible.
Nos revendications :
- Reconnaissance de la liberté de [non] réception comme corollaire de la liberté d'expression ;
- Création d'une autorité réellement indépendante de contrôle de la publicité cogérée par des associations concernées, des professionnels du secteur et une instance publique ;
- Dans l'espace public : Pas d'affiches dépassant 50cmx70 cm, avec un dispositif limité de 2 m2 par panneau et avec un nombre de panneaux limité en fonction du nombre d'habitants ; Interdiction des panneaux éclairés, déroulants et animés, énergivores et intrusifs ;
- Milieu scolaire : Interdiction de la publicité dans les manuels scolaires, les kits pédagogiques et partenariats, pas de marques sur les vêtements des élèves et des professeurs de la tête au pied et sur le matériel scolaire, interdiction des publicités à moins de 100m des écoles ;
- Dans le service public : Pas de publicité ou de dépendance financière à la publicité ;
- Sur internet : Blocage par défaut des cookies à finalité publicitaire, intégration par défaut de dispositifs de blocage de récupération des données personnelles et de publicité dans l'ensemble des navigateurs internet et appliquer la loi condamnant les pourriels (spams) ;
- Dans les Boites aux lettres : Respect des autocollants « Stop Pub » sur les boîtes aux lettres et fortes amendes en cas de non respect, application du principe pollueur-payeur pour que les commanditaires de ces pubs en payent le retraitement à 100% ;
- Dans les médias : limiter les apports de la publicité aux médias privés à moins de 50% du financement est nécessaire pour garantir une liberté éditoriale, et interdire toute publicité dans les médias publics.