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samedi 14 avril 2018 à 14h

Manifestation contre la répression à NDDL & dans les facs !

Manifestation contre la répression totalitaire à Notre-Dame-Des-Landes, dans les Universités et partout ailleurs.


Dans un contexte d'effervescence sociale, alors que les cheminot.e.s sont en grève, que les étudiant.e.s sont mobilisé.e.s et que de nombreux secteurs se joignent aux luttes, Macron décide d'utiliser la force pour écraser les contestations à Notre-Dame-des-Landes!
Une attaque militaire de grande ampleur contre les habitant.e.s de la ZAD est en cours depuis lundi 9 avril. L'enjeu est placé, depuis l'abandon de l'aéroport, sur
l'évacuation cette zone dite « de non droit » par le gouvernement. Mais la ZAD est aussi, et surtout, une zone « hors norme » très riche en expériences sociales.


Qu'est-ce qui fait peur à l'oligarchie sur la ZAD ?
Qu'est-ce que la ZAD contient d'impensable pour les tenant.e.s d'un pouvoir individualiste et capitaliste à outrance ? La commune est en germe et le pouvoir envoie les blindés. Car ce qu'ont pour mission d'abattre les 2.500 gendarmes et CRS, c'est la possibilité de vivre autrement.
Depuis l'opération César en 2012, la ZAD de Notre-Dame-des-Landes est devenue un symbole : symbole de la lutte (aujourd'hui victorieuse) contre les grands projets nuisibles imposés, et symbole d'autogestion concrète (aujourd'hui en danger) face au pouvoir normatif et à la suprématie de l'économie de marché. Cette lutte CONTRE l'aéroport et SON MONDE est devenue une lutte POUR pérenniser une expérience territoriale qui démontre qu'un autre mode de vie est possible !
Dans les Universités, lundi 9 avril également, le gouvernement et des directions d'Universités ont fait intervenir la police au sein même des campus de Nanterre, Lille et Grenoble pour déloger des étudiant.e.s mobilisé.e.s contre la sélection qui se réunissaient dans un amphithéâtre occupé. Lors de cette l'intervention à Nanterre, qui a été d'une rare violence, des gaz lacrymogènes ont été utilisés à l'intérieur de l'amphithéâtre, des coups ont été portés à l'encontre d'étudiant.e.s et certain.e.s ont été menotté.e.s à l'intérieur même de leur Université. La menace d'interventions policières continue de peser sur d'autres campus, notamment sur l'Université du Mirail, à Toulouse.
Suite à la mort de Rémi Fraisse causée par une grenade lancée par la gendarmerie sur la ZAD de Sivens, Bernard Cazeneuve avait annoncé l'interdiction de l'utilisation des grenades offensives.
Avec un petit tour de passe-passe, les grenades ont changé de nom. Mais elles peuvent toujours tuer et sont utilisées en masse à Notre Dame des Landes !
Un gouvernement qui écrase dans la violence tout mouvement social - dans les facs, les syndicats, les associations citoyennes d'aide aux migrant.e.s - et toute expérimentation sociale différente est un gouvernement aux abois. La brêche est ouverte ! Ce message s'adresse à celles et ceux que ce système autoritaire et liberticide révolte !
Pour celles et ceux qui se battent pour un présent et un avenir COMMUN désirable que ce soit à Notre-Dame-des-Landes, à Bure, dans les Universités et partout ailleurs doivent être écouté.e.s, pas écrasé.e.s ! A Toulouse, nous appelons la mobilisation face à cette politique répressive !


Pour que Macron ne parvienne pas à tuer l'espoir semé par les occupant.e.s de Notre-Dame- des-Landes, par les grévistes et les étudiant.e.s en lutte, tout le monde dans la rue samedi !

lien facebook de l'événement : https://www.facebook.com/events/2071645276424…

Lien : https://toulouse.demosphere.net/rv/17225
Source : message reçu le 12 avril 22h