jeudi 21 avril 2011 à 20h30
projection débat "Paludisme, le serial killer"
https://toulouse.demosphere.net/rv/1747
Jeudi 21 avril à 20h30 à Toulouse, séance unique suivie d'une rencontre avec le Professeur Bruno Marchou, chef du service des maladies infectieuses et tropicales à l'Hôpital Purpan. En collaboration avec l'association ATEK (Association Toulousaine des Etudiants en Kinésithérapie). Achetez vos places à partir du 14 avril au tarif unique de 4€.
PALUDISME, LE SERIAL KILLER
Alain TIXIER - documentaire France 2007 52mn -
Du 21/04/11 au 21/04/11 à Toulouse
NOS TARIFS :
TARIF NORMAL : 6€
ABONNEMENT : 45€ (10 places)
Séance sur fond gris : 4€
Le paludisme, aussi appelé Malaria, est une affection due à un parasite véhiculé par certains moustiques, les anophèles femelles. Ce n'est pas une maladie nouvelle, comme le sida. C'est seulement une maladie oubliée, en partie grâce aux insecticides qui ont éliminé les moustiques des régions tempérées au milieu du xxe siècle. La situation est plus grave qu'il y a 50 ans, époque où l'OMS pensait éradiquer le paludisme.
L'artémisinine (Artémisia) utilisée par les chinois deux siècles avant notre ère et la quinine (quinquina) des sorciers Incas restent actuellement les seuls produits efficaces contre la maladie. Les laboratoires pharmaceutiques ont longtemps abandonné la partie et la recherche ne sait plus quelle direction choisir. En effet, à quoi cela sert-il de fabriquer des médicaments coûteux qu'aucun malade des régions déshéritées de la planète ne peut s'offrir ?
Depuis 2002, la recherche reprend lentement mais les pistes à explorer sont tellement complexes que les chances d'aboutir à une victoire globale sur le paludisme semblent encore très lointaines. La biologie moléculaire, la biochimie et les voies vaccinales font partie des armes à la disposition de scientifiques en équilibre entre la recherche fondamentale et l'efficacité à court terme. Comment utilisent-ils ces armes et quels sont leurs espoirs de succès ? Pour répondre à ces questions essentielles, alors que toutes les 10 secondes un enfant est victime du paludisme, le réalisateur va enquêter auprès d'organismes de recherche et de scientifiques sur les lieux mêmes de leur action.
Devant l'importance de cette hécatombe, comment ne pas être surpris qu'il n'existe pas la même détermination dans la lutte contre le paludisme que contre, par exemple, la grippe aviaire.