mercredi 3 octobre 2018 à 18h
Festival Origines Contrôlées 2018
https://toulouse.demosphere.net/rv/17913
Plus que jamais, "Origines Contrôlées" reste un festival engagé qui joue son rôle dans l'espace culturel et citoyen. Bien installé dans le quartier populaire des Izards, et sur les quartiers nord de Toulouse, le festival Origines Contrôlées est le point d'orgue d'une année de travail quotidien sur les questions de mémoires et de société.
C'est également l'occasion de mettre en lumière la dynamique de celles et ceux qui se mobilisent tout au long de l'année, dans ce quartier mais aussi ailleurs, à Toulouse et dans le pays.
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PROGRAMME :
JEUDI 04 OCTOBRE :
18h : RADIO LIVE : PÉRIPHÉRIES
> "Raconter les quartiers"
Pendant 12 ans dans "Périphéries", Édouard Zambeaux a ouvert l'antenne de France Inter aux gens "normaux", ceux qui habitent en marge des hyper centres économiques, politiques et médiatiques. En 2018, l'émission revient dans une version augmentée en podcast et en ligne sur le site Périphéries.fr. Reportages, débats, émissions participatives et formats documentaires se succèderont avec la même ambition, raconter et décrypter les réalités sociales et urbaines.
A l'occasion du Festival Origines Contrôlées, périphéries.fr sera enregistrée dans sa formule débat en public avec des invités et en donnant la parole aux habitants pour entendre leur point de vue, et réfléchir à la manière de "raconter les quartiers"
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VENDREDI 05 OCTOBRE :
18h : RENCONTRE / DÉBAT
> "Écologie et quartiers populaires : Une autre face du combat pour l'égalité"
Avec Paul Ariès, politologue, essayiste et rédacteur en chef du mensuel Les Z'indigné(e)s et Fatima Ouassak, politologue et fondatrice du réseau Front de Mères.
Il n'est pas rare d'entendre ici ou là que l'écologie et le bio c'est pour les "bobos"... pourtant, les initiatives citoyennes sont nombreuses. S'emparer de cette question écologique, c'est pointer les difficultés économiques des quartiers favorisant les produits bon marché de mauvaise qualité et inventer de nouveaux liens de solidarité
Animé par Pouria Amirshahi, directeur de l'hebdomadaire Politis.
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SAMEDI 06 OCTOBRE
18h : RENCONTRE / DÉBAT
> "Ces chansons qui font l'histoire des quartiers populaires"
Bertrand Dicale, journaliste et auteur spécialiste de la chanson française, animera une rencontre sur ce que la chanson raconte des quartiers populaires. Ils sont riches d'histoires et de mémoires, de leur construction à leur peuplement, de leurs revendications à leurs mobilisations... Comme souvent, ce sont les artistes et en particulier les chanteurs et chanteuses populaires qui disent le quotidien des habitants, leurs joies, leurs peines bien sûr, mais aussi les grands moments de la vie collective, les changements, les rencontres, les préoccupations sociales et politiques...
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> Lorsque l'on s'interroge sur le sens de notre action, il y a bien entendu l'idée que le combat pour l'égalité et contre les discriminations est central, et c'est le quotidien de notre mobilisation. Mais il y a aussi cette idée plus subtile, comme une question que l'on se pose aussi à soi-même : « Sommes-nous légitimes ? ».
Se sentir, être légitime, c'est, ne pas accepter les assignations à ne s'exprimer que sur certains sujets. C'est, ne pas se réduire soi-même à des sujets spécifiques et affirmer que les habitants ; celles et ceux qui agissent ; ont beaucoup à dire sur tous les sujets de société. Qu'il s'agisse de culture, d'éducation, ou d'écologie…que ce soit pour le quartier, le pays ou le monde, ils, nous avons beaucoup à dire.
Cette légitimité nous la revendiquons, à partir de nos expertises du quotidien, avec l'idée que ces expériences de vie produisent un regard particulier et des points de vues enrichissants pour l'ensemble des habitant-e-s de ce pays.
C'est peut-être cela le sens, l'utilité, de ce festival et de notre action. À partir de ces expressions artistiques, de ces rencontres, ne nous limitons pas et affirmons que nous sommes légitimes sur tous les sujets.
Il y a une expression qu'emploient parfois les exilés
« il n'y a de distance que dans le cœur », alors pour la paraphraser, à « Origines Contrôlées » nous dirons, « il n'y a de distance que dans la tête ».
Lien : https://toulouse.demosphere.net/rv/17913
Source : https://tactikollectif.org/origines-controlee…
Source : message reçu le 20 septembre 10h