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mercredi 1er mai 2019 à 10h

2 parties : 1 2

MANIFESTATION UNITAIRE - 1er Mai Climatique

Pour un premier mai de luttes

Communiqué de presse 20 avril 2019,

En ces temps où les droits des travailleuses et des travailleurs sont attaqués de toute part : réforme des fonctionnaires, management mortifère, application de la loi travail et précarisation générale de nos statuts et conditions de travail, nous devons monter notre force face au gouvernement !

Depuis des mois, Solidaires 31 participe a des mouvements sociaux inédits (gilets jaunes, éducation, finances publiques, etc.) et nous observons un rejet de la politique macronniste qui ne profite qu'au patronat avec des exonérations d'impôts pour les grandes fortunes toujours plus importantes…

L'espoir renaît mais les victoires ne seront possibles que par une solidarité et une lutte massive, soyons donc nombreuses et nombreux ce premier mai dans la rue !

En cette journée internationale des droits des travailleuses et travailleurs, Inspirons nous de nos aïeux et aïeules, subjugons la répression qu'ils ont subi (comme les mineurs assassinés par la police aux Fourmis en 1881 par exemple) et à laquelle nous faisons face aujourd'hui et jubilons lors d'une journée festive comme au souvenir des grèves de 1936…

La rue est a nous. Toutes et tous dans le rue pour un 1er mai de luttes !

Manifestation unitaire 10h Esquirol jusqu'à Arnaud Bernard suivi d'un Cortège Solidaires jusqu'au Bazar au bazacle : Festival de convergence des luttes.


Rendez vous dans les rues le 1er mai, tou•te•s ensembles pour le climat et le droit du travail : écolie•re•s, collégien•e•s, lycéen•ne•s, étudiant•e•s et travailleur•se•s, retraité•e•s dans la rue !

Evenement facebook : https://www.facebook.com/events/2301059176837…

Lien : https://toulouse.demosphere.net/rv/20000
Source : message reçu le 27 avril 15h


1er Mai Climatique

Organisé par Youth for Climate Toulouse et 5 autres

mercredi 1er mai 2019 à 10h

Esquirol

Place Esquirol, 31000 Toulouse

Tou•te•s ensembles pour le climat et le droit du travail le 1er mai, écolie•re•s, collégien•e•s, lycéen•ne•s, étudiant•e•s et travailleur•se•s dans la rue ! #1erMai #1erMaiClimatique

Cortège des Jeunes en grève pour le climat avec Greta Thunberg.


Fil d'info

Gilets jaunes (ou pas) - Pour un 1er Mai de combat - Action directe anticapitaliste

Publié le 26 avril 2019

Le puissant mouvement social qui ébranle la France, connu sous le nom des « gilets jaunes », entre maintenant dans son sixième mois de lutte sans discontinuer, avec son hétérogénéité et sa confusion bien sûr, mais aussi avec son refus de se plier à la loi et à l'ordre bourgeois, d'être encadré par des partis politiques et des syndicats, avec son refus de toute représentation ou délégation de son pouvoir d'action, avec toute sa force et sa détermination, mettant ainsi quelque peu à mal les caractéristiques générales des luttes prolétariennes telles qu'elles se sont développées ces dernières décennies.

Et cela, malgré la répression policière : les centaines de blessés graves, les manifestants éborgnés et les mains arrachées, les traumatismes dus aux tabassages brutaux, les milliers de grenades en tous genres tirées dans les cortèges, l'utilisation d'armes de guerre et de véhicules blindés d'assaut face aux manifestants, les milliers d'arrestations, les rafles dans les gares et les dizaines de milliers de contrôles préventifs les jours de manifestation, le bouclage des zones de rassemblements, le déploiement de militaires de l'opération « Sentinelle » (dite « antiterroriste ») dans le dispositif de maintien de l'ordre bourgeois, la dislocation des ronds-points occupés et autres lieux de lutte, de discussion et d'organisation du mouvement.

Et cela, malgré la répression judiciaire : les centaines de condamnations à la prison ferme, les milliers de condamnations avec sursis en guise d'avertissement, les interdictions de manifester, la « loi anticasseurs », les assignations à résidence.

Et cela, malgré la répression journalistique : tous les mensonges publiés dans les torchons de la classe dirigeante, justes bons à allumer un brasier, tout le mépris de classe que les larbins journalistes-flics et autres idéologues de l'Etat expriment à notre égard, nous « les gueux », « la vile populace », « la plèbe », « la canaille », « la racaille », nous autres prolétaires.

Et cela, malgré la répression syndicale : ces officines étatiques (qui n'ont plus rien, ou même n'ont jamais rien eu, d'ouvrier) dont la mission essentielle est précisément d'empêcher et le cas échéant d'encadrer, d'étouffer, de légaliser et de ramener sur une voie de garage inoffensive, l'explosion de notre rage dévastatrice de prolétaires en colère, que nous soyons porteurs de gilets jaunes ou pas, en lutte contre l'exploitation et la misère.

Et cela, malgré le mépris hautain affiché par la plupart des sectes de l'ultragauche (autoproclamées « gauche communiste »), pour qui, du haut de leur piédestal idéologique et rempli de leur suffisance et de leur morgue, le mouvement des « gilets jaunes » n'incarne pas la « pureté » du prolétariat dont ils se rêvent d'être les « leaders bienaimés » menant leur troupeau docile sur le droit chemin des « lendemains radieux » du « socialisme réel ».

Et cela, malgré tous les autres pièges, fausses solutions, alternatives-bidons, dressés sur notre chemin : la « démocratie directe et participative » (RIC et autres foutaises), par exemple, ne permettra seulement aux opprimés que de mieux et ouvertement participer à leur propre oppression ; c'est en fait tout le système de la politique (bourgeoise), et des rapports sociaux capitalistes qui vont avec, qu'il faut chambouler, éradiquer, annihiler, effacer, détruire, dont il faut se débarrasser et qu'il ne faut pas réformer.

Fondamentalement, « nous ne sommes pas français, nous ne sommes pas le peuple, nous ne sommes pas des citoyens, nous sommes le prolétariat ». Nous sommes la révolution qui vient, nous sommes la solution finale de toutes les contradictions sociales qui divisent l'humanité en deux classes aux intérêts diamétralement et viscéralement antagoniques : les détenteurs de la propriété privée des moyens de production contre les dépossédés des moyens d'existence qu'ils veulent se réapproprier.

Personne ne s'étonnera dès lors, au vu du développement de ces luttes, que cette année le 1er mai sera probablement plus virulent, plus radical, et donc plus violent que jamais auparavant, exprimant ainsi ce que cette journée symbolique représente historiquement au niveau international : une journée de lutte et de combat du prolétariat mondial qui trouve son origine dans le massacre de nos camarades ouvriers et anarchistes communistes lors des événements de Haymarket Square à Chicago (USA) en 1886.

Déjà des « black blocks » appellent à la mobilisation sur Paris, « pour un 1er mai jaune et noir », en convergence avec les franges les plus radicales des « gilets jaunes » : « Ce 1er mai sera une journée de lutte. Une journée en enfer pour les personnes qui défendront le système. Mais pour nous (...) cette journée sera une fête, une journée où l'on pourra exprimer notre colère et notre révolte. Une journée où le destin va basculer. » (« Black Bloc France », 9 avril 2019)

Nous ne croyons pas que le murissement des conditions matérielles et des luttes soit tel à ce jour que « le destin va basculer ». Néanmoins, que ce 1er mai, certaines rues et quartiers bourgeois de Paris et d'autres villes de France et de Navarre soient la proie des flammes de la juste et saine colère de notre classe, que des magasins de luxe soient pillés (comme lors de la mise à sac des Champs Elysées le 16 mars dernier) et la marchandise si pas abolie du moins redistribuée parmi « les damnés de la terre » (réappropriation de richesses sociales produites par nous autres prolétaires), que les mercenaires armés à la solde de la classe des capitalistes en prennent enfin pour leur grade et soient obligés de reculer ou de déserter (comme l'ont fait les flics qui passèrent avec armes et bagages dans le camp du prolétariat insurgé en Bolivie en 2003), rien de plus normal et logique, rien de plus sain et salutaire, il serait même affligeant que rien de tout cela ne se passe. Mais il serait aussi tout autant affligeant (pour d'autres raisons, certes) et nuisible pour la suite de notre mouvement d'opposition à l'ordre des choses présent que tout cela se passe simplement et qu'on en reste là, qu'on se limite à une violence de classe risquant de se transformer en spectacle de la violence, qu'on n'aille pas plus loin, qu'on n'approfondisse pas la brèche, le gouffre qui nous sépare d'eux, nous l'humanité en lutte et eux les capitalistes et leur monde, fait de misère, d'exploitation, de guerre, de souffrances.

Ce dont le mouvement de lutte des « gilets jaunes » (et plus globalement le prolétariat) a le plus besoin, ce n'est pas du sempiternel recommencement, « Acte » après « Acte », samedi de manif après samedi de manif, des mêmes confrontations avec des forces répressives entrainées à ce petit jeu « du gendarme et du voleur » (bien que nous ne marquions aucune opposition à la violence de notre classe contre les forces de la Mort), mais ce dont nous avons besoin, c'est bien de développer nos perspectives, nos ruptures et notre radicalité envers ce monde, de briser la cohérence des flics et des gendarmes qui nous répriment, d'aller chercher les maîtres qui nous gouvernent jusque dans leurs forteresses imprenables, d'incendier leurs palais et leurs châteaux, d'abattre les citadelles du profit, de piller leurs banques, de bloquer toute l'économie, de dissoudre leur taux de plus-value et par la même occasion notre exploitation, d'organiser la véritable grève de notre classe : la grève générale insurrectionnelle, etc.

Tant que ces points essentiels ne seront pas aborder, tant qu'une réponse pratique ne sera pas mise en avant et assumée comme telle, c'est-à-dire comme la négation totale de l'ordre des choses présent, dès lors l'émergence d'un monde nouveau que nous avons tous à gagner (nous autres prolétaires) et l'affirmation de l'ordre des choses à venir ne sera que pure spéculation.

En attendant donc que les mauvais jours finissent...

Gilets jaunes (ou pas), black blocks (ou pas)
Pour un 1er Mai de combat, Action directe anticapitaliste

22 avril 2019

P.-S.

nosoextros.proexletarios@gmx.com

- 511 ko


1er mai 2019

1er mai : convergence des mouvements sociaux pour gagner ensemble !

Dimanche 28 avril 2019, par nico // Actualité

Depuis 6 mois, les gilets jaunes battant le pavé tous les samedis font face à une violence démesurée. L'État lâche ses chiens de gardes sans aucune retenue pour faire taire la colère à grand coup de lacrymogène et de LBD40.

Depuis novembre dernier, on dénombre plus de 2500 blessé·e·s chez les gilets jaunes, dont des dizaines d'éborgnés et 5 mains arrachées par les grenade GLI-F4. Mais le bilan ne s'arrête pas là. 11 personnes ont déjà trouvé la mort sur les rond-points, fauchées par des chauffards ou dans des accidents de la route. Parmi tout·e·s ces mort·e·s de ce conflit sociale, il faut citer Zineb Redouane, tuée par la police après avoir reçu une grenade lacrymogène en pleine tête dans son appartement à Marseille. S'ajoute à ça près d'une dizaine de milliers de garde à vue et des sanctions pénales lourdes et expéditives avec, pour certain·e·s, de la prison ferme. Les journalistes et photographes sont pris·e·s pour cible, car la liberté de manifester est mise à mal ainsi que la liberté d'informer.

La plupart des revendications portées par ce mouvement social inédit ne sont pas nouvelles et rejoignent celles que des organisations syndicales et des associations de lutte réclament depuis des années : justice sociale et fiscale, fin des privilèges de la classe dirigeante et de l'impunité policière, augmentation des salaires et des pensions, prise en compte des désastres écologiques et fin du capitalisme. D'autres revendications nouvelles comme le RIC (Référendum d'Initiative Citoyenne), la prise en compte du vote blanc ou le vote obligatoire, la sortie de l'Union Européenne sont souvent reprises à leur compte par les partis politiques, les groupuscules d'extrême droite, voire par le gouvernement pour légitimer leur réponse au mouvement social.

Partout dans le monde (Algérie, Soudan, Brésil, Venezuela, Yémen, Hongrie…) la colère gronde ! Avec des grèves et des manifestations à répétition, toujours réprimées avec une extrême violence par les gouvernements.

Le 1er mai est une journée internationale qui commémore les luttes des travailleur·euse·s, chômeur·euse·s et précaires pour une vie meilleure. Elle puise ses origines dans le mouvement révolutionnaire et anarchiste, ainsi elle résonne avec une véritable quête d'émancipation et de liberté. Et nos revendications n'ont pas changées :

  • Fin de l'exploitation et réappropriation des moyens de production par celles et ceux qui produisent
  • Fin de toutes les oppressions : sexistes, racistes, LGBTQI-phobie, de classe ou de genre
  • Fin de l'État et autogestion de la société par celles et ceux qui la font
  • Pour une révolution sociale permettant de créer une société égalitaire débarrassée des privilèges d'une minorité leur permettant d'exploiter la majorité et la planète !

C'est pourquoi la Confédération Nationale du Travail, l'Union Antifasciste Toulousaine, la Coordination des Groupes Anarchistes et Alternative Libertaire appelons l'ensemble des composantes révolutionnaires du mouvement social à rejoindre la manifestation du 1er mai prochain.

Unissons-nous contre le patriarcat, le fascisme, le capitalisme, l'État et ses institutions, révolution sociale !

PDF - 763 ko tract commun pour le 1er mai 2019

P.-S.

Sur diaspora* : https://framasphere.org/posts/483b5fd04bf6013…
Sur Mastodon : https://mastodon.tetaneutral.net/@cnt31/10200…


1er mai : mobilisé·es pour la défense des droits des salarié·es ici et ailleurs !

29 Avril 2019

mobilisé·es pour la défense des droits des salarié·es ici et ailleurs !

Soyons nombreuses-eux mercredi 1er mai

10h30 Place Esquirol à Toulouse

10h00 Place Jean Jaurès à Saint Gaudens

Travailleurs, salariés, retraités et privés d'emploi, partout dans le monde en ce 1er mai, nous serons mobilisés pour faire entendre nos exigences pour vivre dignement dans la paix et en faveur du progrès social.

Les mobilisations populaires ces dernières semaines en Algérie, au Soudan ou ailleurs à travers le monde démontrent le rejet par les peuples des régimes totalitaires, despotiques et corrompus et exigent le respect des droits de l'Homme et la mise en place de véritables démocraties.

En France, cette année, plus que jamais, il y a urgence à nous mobiliser massivement pour porter haut et fort nos revendications.

Les urgences sont nombreuses : sociale, écologique, fiscale, démocratique et le quotidien des travailleurs qui ne cesse de se dégrader.

Le 1er mai 2019 sera placé sous le signe de la reconquête de nos acquis sociaux - déjà largement rognés et pourtant toujours dans le viseur du président de la République et du gouvernement - et de la conquête de nouveaux droits pour les travailleurs, car ce sont eux qui créent de la valeur.

Ce 1er mai, nous serons tous ensemble pour bâtir l'avenir.

Tag(s) : #Antilibéralisme, #Droits sociaux, #International, #Interpro, #Liberté politique, #Mobilisations, #Répression syndicale, #Salaires, #Services publics, #Solidarité

Jeudi 9 mai : grande grève contre la loi Blanquer et les projets de réforme de la Fonction Publique

Source : http://www.lacgteducation31.fr/2019/04/1er-ma…


Depuis 130 ans, partout dans le monde, les travailleurs et classes populaires font du 1er mai un moment de lutte et de revendications sociales.

Le 1er mai représente la force collective des masses populaires lorsqu'elles s'unissent face à leurs patrons / bourreaux.

En ce sens, le mouvement des GJ a toute sa place dans cette journée de lutte. Aux côtés des syndicats, ou plutôt devant les syndicats. Puisque depuis quatre mois ce sont ces Gilets jaunes anonymes qui portent la lutte sociale et qui l'ont pour beaucoup payé au prix fort.

Pour ce 1er mai 2019, nous appelons donc tous les citoyens qui veulent combattre réellement le pouvoir politique, économique et financier, à prendre la tête du cortège toulousain, munis d'un gilet jaune.

Montrons notre détermination et notre sagesse à ce président des riches. Et montrons que nous pouvons être solidaires entre toutes les forces sociales réellement décidées à lutter.

1er mai 2019 : Tête jaune et colère noire.

Cerveaux non disponibles

Pour Un 1Er Mai Jaune Et Noir !

« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs »
Article 35 - Déclaration des droits de l'homme et du citoyen

Le gouvernement macronien s'est mis en tête de briser la contestation sociale actuelle par la force, atteignant un niveau de répression encore jamais vu jusqu'alors : Interdictions de manifester, déploiement de militaires, utilisation de blindés, utilisation de marqueurs chimiques et d'armes de guerre face aux manifestants, peines d'emprisonnement à la pelle, mains arrachées, manifestants éborgnés...

Lors de la manifestation du 1er mai 2018, la préfecture de police dénombrait 14 500 manifestants « en marge du cortège syndical » (soit presque autant que dans le cortège traditionnel), dont 1 200 « individus radicaux ». Le 16 mars dernier, lors de l'acte XVIII, c'était 1 500 « ultras violents » qui étaient présents parmi les 7 000 manifestants selon les chiffres de cette même police.

Aujourd'hui, ce qui fait peur à l'État, ce ne sont plus les émeutiers eux-mêmes, mais bien l'adhésion et la compréhension qu'ils suscitent parmi le reste de la population. Et ce malgré les appels, semaine après semaine, à se dissocier des « casseurs ».

S'il y a bien un groupe qui frappe actuellement la France de toute sa violence, ce n'est pas le Black Bloc, ce ne sont pas non plus les Gilets jaunes, c'est bel et bien le gouvernement lui-même.

Nous lançons un appel à tous les révolutionnaires de France et d'ailleurs, à tous ceux qui veulent que cela change, à venir former un cortège déterminé et combatif. Car si la répression s'abat sur toutes et tous, notre riposte doit être commune et solidaire. Contre Macron et son monde, prenons la rue tous ensemble pour faire revivre la convergence des colères et des espoirs. Préparons-nous, équipons-nous, organisons-nous, pour le reverser et lui faire revivre une journée en enfer.

La guerre est déclarée !


For a yellow and black 1st of May !

« When the government violates the rights of the people, insurrection is for the people and for each portion of the people the most sacred of rights and the most indispensable of duties »

Article 35 - Declaration of the Rights of Man and the Citizen

The Macronian government has decided to disrupt the current social protest by force, reaching a level of repression never seen before : prohibitions of demonstrations, deployment of soldiers, the use of armored vehicles, the use of chemical markers and weapons of war against protesters, masses of jail sentences, hands blown off, blinded protesters…

During the demonstration of May 1st 2018, the Prefecture of Police counted 14,500 demonstrators "on the sidelines of the trade union procession" (almost as much as in the traditional procession) including 1,200 "radical individuals". On March 16th, at the time of act 18, it was 1,500 "ultra violent" who were present among the 7,000 demonstrators, according to the figures of this same police.

Today, what is scary for the state is not the rioters themselves, but the adhesion and understanding they arouse among the rest of the population. And this is despite the calls, week after week, to dissociate themselves from the "breakers".

If there is one group that currently strikes France with all its violence, it is not the "Black Block", nor the Yellow Vests, it is indeed the government itself.

We are appealing to all the revolutionaries in France and elsewhere, to all those who want this to change, to come and form a determined and combative procession. Because if the repression falls on everyone, our response must be common and united. Against Macron and his world, let's take the street together to revive the convergence of anger and hope. Let's get ready, let's equip ourselves, lets organize ourselves to overthrow him and drag him through a day in hell.

War has been declared !

https://paris-luttes.info/premier-mai-acte-ul…

Source : https://paris-luttes.info/1er-mai-les-gilets-…
Source : message reçu le 24 avril 09h