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samedi 11 mai 2019 à 19h30

Saturday Night Valeur - Soirée de soutien au collectif d’éditions Crise & Critique

#RadicaliseTaGauche #CritiqueValeurDissociation #StopAnticapitalismeTronqué #ÉditionsCrise&Critique #RevueJaggernaut #RoswithaScholz #ChansonMétèque

Soirée de critique sociale radicale en soutien au collectif d'éditions Crise & Critique

entrée libre - participation libre - bar et cantine de soutien - abonnement de soutien

19h30 : REVUE JAGGERNAUT. CRISE ET CRITIQUE DE LA SOCIÉTÉ CAPITALISTE-PATRIARCALE Présentation et lancement de la revue JAGGERNAUT #1

avec des membres du collectif.

http://www.palim-psao.fr/2019/04/parution-le-…

Il y a de bonnes raisons pour se sentir révolté-e, indigné-e, angoissé-e face à l'état du monde, et à chaque moment les médias en apportent des nouvelles. Quant aux causes plus profondes de ce qui nous arrive, on en parle beaucoup moins sur le marché des opinions. Comprendre ces causes est pourtant la première condition pour un agir qui ne s'épuise pas dans l'immédiat. Ce qui manque, et qui manque cruellement, c'est la théorie, des efforts cohérents pour comprendre la réalité à travers une théorie. Le capitalisme ne se réduit pas au néo-libéralisme et à la finance. La « critique de la valeur », inspirée par Marx mais sans s'y limiter, procède d'une critique radicale du travail et de l'argent, de la marchandise et de la valeur marchande, de l'Etat et du patriarcat, du sujet moderne et des idéologies de crise.

Abonnement de soutien : http://www.palim-psao.fr/2019/03/abonnement-d…

20h : CAPITALISME ET RAPPORTS DE GENRE Conférence-débat autour du texte de Roswitha Scholz "Le patriarcat producteur de marchandises. Thèses sur capitalisme et rapport de genre"

Johannes Vogele et Benoît Bohy-Bunel présenteront le texte de Roswitha Scholz "Le patriarcat producteur de marchandises. Thèses sur « capitalisme et rapport de genre » " qui paraît dans le n°1 de la revue Jaggernaut. Roswitha Scholz y réexpose la théorie critique de la valeur-dissociation qui a été autant un élargissement qu'une mise en question fondamentale de la critique de la valeur « traditionnelle ». Roswitha Scholz rejette aussi bien les visions féministes déconstructivistes partant de l'idée d'une « production culturelle de la masculinité et de la féminité » avant toute distribution sexuée des activités, que la démarche marxiste traditionnelle qui part de l'idée que des significations culturelles secondaires se seraient greffées sur une préalable division sexuée du travail. « Au contraire, les facteurs matériels, culturels-symboliques et socio-psychologiques doivent être positionnés sur un même plan de pertinence », et sont à saisir de façon dialectique. Le travail abstrait et les activités domestiques se conditionnent mutuellement et l'un ne peut pas être déduit de l'autre. La théorie de la valeur-dissociation se défend de procéder selon la logique de l'identité qui a tendance à tout subsumer sous un seul principe. Qu'il s'agisse des différentes sphères, formes de domination mais aussi régions et cultures de la société capitaliste mondialisée, il est toujours nécessaire de donner leur place aux différences sans les absolutiser à leur tour. En outre elle révise aussi les travaux critiques dont elle se réclame en partie : d'un côté la théorie critique (surtout d'Adorno) et la critique de la valeur. Une nouvelle critique radicale doit contenir aussi bien un méta-concept de la modernité que tenir compte des changements fondamentaux survenus depuis les années 90 (depuis la chute du mur).

21h : CHANSON MÉTÈQUE avec le groupe Ioanes & Alessio des gueux de passage vont "aller voir la nuit, comment le ciel s'allume"

Chanson métèque, chansons à braver les frontières, ces balafres au visage du monde. Sans origine contrôlée et à l'issu incertaine. C'est en version intimiste, tout près, quasiment autour de la tablée à laquelle un rhapsode en exil chantonne avec la babouchka, l'anarchiste déguste un vin insoupçonnable avec le berger transhumant et un brigand en cavale claque le grisbi avec une amazone, car pas assez n'est pas de trop. Odomo, le poète de Gafsa, a le blues et se balkanise en rêvant. Des gueux de passage vont "aller voir la nuit, comment le ciel s'allume".
Alessio (violon) et Ioanes (guitare et chant)

Soirée organisée par le collectif d'éditions Crise & Critique et le cercle Critique de la valeur-dissociation Occitanie.

http://www.palim-psao.fr/
http://www.jaggernaut-revue.fr/
http://www.editions-crise-et-critique.fr

lien événement : https://www.facebook.com/events/1032882066898…

Lien : https://toulouse.demosphere.net/rv/20059
Source : https://www.facebook.com/events/1032882066898…
Source : message reçu le 4 mai 15h