jeudi 17 octobre 2019 à 12h
Pique Nique de la colère - Défendons l'Hôpital La Grave
https://toulouse.demosphere.net/rv/21010
Dans un courrier du 14 août dernier Jean-Luc Moudenc s'adresse aux habitant•e•s du quartier Saint-Cyprien : ce long courrier est un mélange de contre-vérités, d'histoire revisitée, d'autosatisfaction et surtout de propagande électorale. Il n'a aucun scrupule à s'approprier le maintien des activités médicales à « La Grave », que bien d'autres avant lui ont défendu depuis plus de 10 ans.
Déjà au milieu des années 2000 Monsieur MOUDENC en tant que maire intérimaire, voulait installer à l'hôpital La Grave un hôtel de luxe, tandis que les services de soins étaient progressivement réduits par le CHU.
• En 2016, après le transfert à l'Oncopole de la cancérologie, le CHU et le centre anticancéreux (CRAC) ont vendu le bâtiment Claudius Rigaud pour environ 25 millions aux promoteurs immobiliers Kaufman and Broad, sans appel d'offre et sans concertation préalable avec les habitant•e•s de Saint-Cyprien. Malgré les protestations des associations de quartier et des soignant•e•s, le permis de construire a été délivré par la Mairie de Toulouse, en plein été et en catimini.
• En 2017 la direction du CHU (Monsieur Le Moign) a pris la décision de rénover l'ancienne maternité ou carré historique pour y installer la plupart des activités médicales temporairement hébergées à Claudius Rigaud. La mairie avait alors refusé de participer à la rénovation des façades, ce qui avait failli faire capoter le projet.
• En 2018 la direction intérimaire du CHU (Madame Ferrer) avait envisagé la possibilité de vider l'hôpital La Grave de ses activités médicales, ce qui aurait permis au CHU de continuer à vendre cet hôpital historique « à la découpe »
Et cela, Jean-Luc MOUDENC en tant que président du conseil de surveillance du CHU ne pouvait l'ignorer !
• Aujourd'hui et grâce à la mobilisation du collectif Hôpital La Grave, sont regroupés depuis juin 2019, sur le carré historique, dans des bâtiments bien rénovés mais malheureusement dans un espace limité, les principales activités de la cité de la santé.
Plate-forme des fragilités pour personnes âgées,
Service des soins et prévention pour personnes vulnérables au sein de la Permanence d'Accés aux Soins de Santé (PASS)
Centre de santé sexuelle et suivi du VIH
Maison médicale de garde.
Ces services fonctionnent de façon coordonnée avec les diverses associations impliquées dans le médico-social, ainsi qu'avec l'école dentaire de l'Hôtel-Dieu, et le service de l'hôpital Joseph Ducoing à proximité.
Le maintien d'une offre de santé publique et de soins de proximité en centre-ville sur l'hôpital La Grave n'est donc pas dû à Jean Luc Moudenc, mais a été d'abord et avant tout le résultat d'un long combat de professionnel•le•s de santé du site et de leurs représentant•e•s syndicaux, de diverses associations d'usager•e•s de défense des hôpitaux ainsi que de la forte mobilisation des habitant•e•s du quartier St Cyprien. Ce rassemblement de volonté reste très vigilant et impliqué pour le devenir du Site de La grave, pour le respect des équilibres complémentaires, santé, culture, projet urbain, patrimoine historique et participation citoyenne.
Signataires : Act Up Sud-ouest, DAL 31, Comité de Quartier St Cyprien libre, Comité de Défense de l'Hôpital Public, Syndicat CGT santé et Sud santé sociaux, des personnels soignant et non soignant du CHU de Toulouse, des usager-e-s de l'hôpital La Grave.
Lien : https://toulouse.demosphere.net/rv/21010
Source : https://www.facebook.com/events/3355158572513…
Source : message reçu le 11 octobre 12h