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lundi 2 mars 2020 à 20h30

Ouverture Ciné-Palestine : Projection de Namrud

Soirée d'ouverture du Festival Ciné-Palestine : première projection française suivie d'une rencontre avec le réalisateur Fernando Romero-Forsthuber et l'artiste Jowan Safadi.

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NAMRUD

« Quand le mensonge est de règle, la vérité est provocatrice », c'est la devise de l'artiste Jowan Safadi, alias Namrud - « le trublion », titre de son premier album. Artiste iconoclaste - Palestinien, citoyen d'Israël ou Israélien d'origine palestinienne suivant qui en parle -, compositeur, guitariste et chanteur, Jowan Safadi écrit des textes forts qui parlent de politique, de société, de philosophie ou d'amour. Que ce soit en anglais ou en arabe, puis dernièrement en hébreu - pour lui « la langue de l'occupant » -, il franchit allègrement les lignes rouges, repoussant toujours plus les frontières qui tentent de l'enfermer dans un rôle prédéterminé. Catalogué terroriste, surveillé par les autorités israéliennes, accusé de blasphème, arrêté et emprisonné en Jordanie, menacé de mort par des Israéliens et - surtout - par des Arabes qui le détestent pour son rejet des croyances religieuses et des traditions familiales, Jowan Safadi est interdit de séjour dans plusieurs pays.

Fernando Romero suit son ami au quotidien, le filmant de manière intime, chez lui, sur scène, en famille, sur la plage, lors d'une manifestation israélo-palestinienne sur le site d'un village rasé. Il montre un personnage multiple, artiste engagé, homme révolté à l'humour noir, fils aimant d'une famille traditionnelle croyante et unie, père célibataire d'un adolescent tout juste revenu des États-Unis pour vivre avec lui, propriétaire d'un chien - Bandar, personnage à part entière du film.

Au cœur de Namrud : la première et seule chanson en hébreu de Jowan Safadi - « C'est dur d'être un Arabe » - sur une mélodie orientale pour « ces gens qui aiment la musique arabe mais détestent les Arabes » - et, pour le première fois, son invitation à un festival à Jérusalem-Ouest auquel les Palestiniens ne peuvent ni participer ni assister. Et toujours la dérision pour ne pas craquer : « avec cette chanson, on a presque libéré la Palestine ! ».

L'équipe de Ciné-Palestine Toulouse Occitanie

Lien : https://toulouse.demosphere.net/rv/21924
Source : https://www.american-cosmograph.fr/namrud.htm…
Source : message reçu le 22 février 14h