samedi 22 janvier 2022 à 14h
Contre le passe vaccinal - Tous-tes uni.e.s pour lutter !
https://toulouse.demosphere.net/rv/24362
Concorde antifasciste contre le Passe Vaccinal : Gillets jaunes, syndicats ouvriers, syndicats sectoriels industrie, agriculture paysanne, services, mouvements climats, ... .
Le Samedi, c'est jaune-di, mais avec les couleurs de l'arc en ciel anti-autoritaire, c'est bien aussi.
Samedi Jaune, Rouge, Noir, Vert, Violet, profs, parents d'élèves, élèves, habitants en colère et antifasciste.
Contre le passe vaccinal, le démantèlement de l'Hôpital, le tri des patients, le matraquage et l'organisation des contrôles à l'école et les conséquences sociales et climatiques.
Pour agir, construire nos solidarités et notre avenir.
Le passe vaccinal, dispositif de contrôle d'identité numérique, n'a rien à voir avec une disposition sanitaire : il s'agit d'un contrôle et d'une exclusion d'accès au minimum vital : revenus (travail ou non), école (profs, personnels des établissements, parents d'élèves, élèves étidiant.e.s), soins, Ehpad, culture, actvités sportives, ...
Contrôlé.e.s, réprimé.e.s, mal (ou pas) payé.e.s : toustes uni.e.s pour lutter !
Vacciné ou pas, tu ne veux pas vivre en contrôle permanent !
L'Autriche a décidé un confinement pour les non-vacciné·e·s. Singapour a décidé de dérembourser les soins des patient·e·s hospitalisé·e·s pour Covid et les non-vacciné·e·s. Certains imaginent déjà des taxes et impôts pour non-vaccinés.
En France, les non-vacciné·e·s ayant besoin d'une consultation dans un établissement de santé seront bientôt refoulé·e·s. -avec la mise en place du passe vaccinal à la place du passe sanitaire-. Limiter les droits fondamentaux et l'accès au soins des non-vacciné·e·s n'arrêtera pas la pandémie de Covid 19 : refusons ces discriminations !
Toute personne infectée par le/la Covid doit pouvoir bénéficier des soins et de revenus, vaccinée ou non : conseils, isolement, surveillance ou traitements spécifiques.
Empêcher l'accès aux soins et au dépistage en simplicité des non-vacciné·e·s ne mènera qu'à l'augmentation des contaminations.
L'état et la pandémie met à mal notre système de soins, mais menace aussi notre système de protection sociale qu'est l'Assurance maladie et l'Hôpital.
Les structures hospitalières sont sous pression à cause de restrictions de capacités d'accueil et d'hospitalisation, organisées par l'état et ses managers politisés depuis plusieurs années, sur des bases idéologiques de cabinets de consultants du Lean management, des flux tendus, du moins que nécessaire, telle une usine d'assemblage aéronautique ou automobile de pays emergeant.
Les fermetures de lits se poursuivent sur ordre du gouvernement, alors que nous sommes toujours en période épidémique.
Le départ des personnel·les soignant·e·s de l'hôpital qui s'opère depuis plusieurs années est dû à leurs dévalorisation régulière : manque de moyens, bas salaire, heures supplémentaires non payées et pressions de la hiérarchie.
L'argument de la vaccination obligatoire ou indispensable pour « soulager l'hôpital public » n'est pas recevable et est dangereux.
Les difficultés d'accès aux soins ne relèvent pas de la responsabilité des individu·e·s : ce sont les gouvernant·e·s qui dégradent les services publics. C'est purement l'obligation vaccinale, le matraquage par les tests et de la manipulation par la peur !
Le vaccin reste une décision personnelle, l'argument de la protection collective ne tient plus !
Notre système est (encore) basé sur la mutualisation des moyens et le couverture des risques, collectivement.
Ce qui fait qu'une personne atteinte d'un cancer du poumon n'avance pas de frais liés à sa maladie, peu importe qu'elle ait fumé, ou été exposée à l'amiante ou autre.
Se désolidariser de celles et ceux qui sont malades et qui ont besoin de soins revient à détruire les fondements de Sécurité sociale de l'assurance maladie, c'est la solidarité : si chacun·e est responsable de lui/elle-même, alors pas besoin de mettre dans un pot commun pour couvrir les soins de tous et toutes.
Chacun·e serait alors obligé·e de payer pour son propre compte en fonction des « risques » pris au cours de la vie, auprès de systèmes assurantiels capitalistes et les fonds de pensions capitalistes mondiaux qui n'attendent que ça.
Il est illusoire de croire que nous pouvons individuellement nous assurer pour des risques qui représentent des sommes astronomiques : 3.000 € la journée en soins intensifs, 30.000 € certaines lignes de chimiothérapie.
La police d'assurance sera salée, plus salée que la cotisation solidaire qui est versée à l'Assurance maladie aujourd'hui car renchérie par les profits que les actionnaires comptent pomper pour se gaver car c'est leur unique but.
L'urgence sociale et climatique, le patriarcat, le fascisme latent appellent à rassembler nos colères pour nous positionner au delà de l'immédiate attaque contre notre droit à vivre, à se soigner et à décider de notre protection sanitaire, qu'elle soit vaccinale ou non.
L'étincelle : Malgré la décroissance d'Omicron, l'entêtement à mettre en place une babelisation de contrôles systématiques par le passe vaccinal, les déclarations outrancières du préfet capitaliste de la zone France et la prise de pouvoir rampante du capitalisme eugéniste à forts dividendes et de l'extrême droite de plateau télé.
Le carburant : l'injustice sociale, les violences policières, la justice de corps expéditionnaire, le dynamitage de notre protection sociale : hôpital, école, chômage, retraite, culture, activités sportives, etc.
Le comburant : La crise climatique et sociale, le conseil de défense des riches, le gouvernement de la sous-France,
Au delà d'une simple protestation, c'est aussi de gérer et d'avoir accès à la gestion -nous-même- des systèmes de répartition sociale desquels nous avons été écartés par les gouvernements, le système représentatif et le capitalisme -qui donne le pouvoir aux actionnaires uniquement-.
Le capitalisme, le libéralisme économique sont des poisons sociétaux : à petite dose, certain.e.s trouvent cela récréatif mais la prédation actuelle et l'accaparement des ressources sociales et environnementales conduisent à la mort sociale, culturelle et sanitaire.
Quelles que soient vos opinions politiques, appel à se retrouver sur une base anti-autoritaire et anti-fasciste.
Rassemblement, cortège ou prise d'assaut de l'univers, suivant l'humeur.
Plusieurs points de rendez-vous à Toulouse peuvent devenir réalité -pour plus de colère-.
Recommandations :
- Propos et drapeaux identitaires, nationalistes d'ici ou d'ailleurs : totalement exclus.
- Propagande anti-vaccins déconseillée : ce n'est pas le lieu pour ça, ni le sujet du jour.
- L'extrême droite politique et groupuscules identitaires appellent aussi à des rassemblements les samedis : soyons vigilants.
Lien : https://toulouse.demosphere.net/rv/24362
Source : message reçu le 17 janvier 21h