samedi 5 février 2022 à 14h
Contre le passe vaccinal et la bureaucratie digitale. Contrôler n'est pas soigner !
Contre le passe vaccinal et la bureaucratie digitale
Contrôler n'est pas soigner !
https://toulouse.demosphere.net/rv/24448
Concorde antifasciste contre le Passe Vaccinal et la bureaucratie digitale :
Gillets jaunes, syndicats ouvriers, syndicats sectoriels industrie, agriculture paysanne, services, mouvements climats, culture, animation, sports ...
Samedi Jaune, profs, parents d'élèves, élèves, habitants en colère et antifasciste.
Contre le passe vaccinal, le démantèlement de l'hôpital, l'exclusion vaccinale à l'école, dans la société, dans nos vies et les conséquences sociales et climatiques.
Pour agir, construire nos solidarités, notre système de soin et notre avenir.
Le passe vaccinal, dispositif de contrôle vaccinal numérique, n'a rien à voir avec un système de soins : il s'agit d'un contrôle et d'une bureaucratie de l'exclusion d'accès au minimum vital : aux revenus (travail ou non), à l'école (profs, personnels des établissements, parents d'élèves, élèves étidiant.e.s), aux établissements de soins, Ehpad, à la culture, aux actvités sportives, ...
Contrôlé.e.s, réprimé.e.s, mal (ou pas) payé.e.s : toustes uni.e.s pour lutter !
Non, il ne s'agit pas de "Liberté" mais de faire société et de solidarité : vacciné ou non, nous ne voulons pas vivre en contrôle permanent !
Le constat
Contrôler n'est pas soigner !
Pour le capitalisme, les malades sont les responsables du Covid, tout comme les chômeurs-euses sont responsables du chômage.
Au lieu de soigner -avec un hôpital correctement doté-, le gouvernement contrôle, matraque et exclue.
Dans ce contexte d'injustice et d'exclusion sociale, de violences policières, de justice de corps expéditionnaire, le dynamitage de notre protection sociale est en route : hôpital, école, chômage, retraite, culture, activités sportives, etc.
La répression, les contrôles et bavures policières sont toujours trop présentes -même avec des syndicats de police "en grève"- (ils nous font bien marrer, ces grèvistes).
Et bien sûr, la crise climatique et sociale, le conseil de défense des riches, le gouvernement de la sous-France agravent la situation.
Limiter les droits fondamentaux et l'accès au soins des non-vacciné·e·s n'arrêtera pas la pandémie de Covid 19 : refusons ces discriminations.
Empêcher l'accès aux soins et au dépistage, en simplicité, des vaccinés ou des non-vacciné·e·s ne mènera qu'au maintien des contaminations.
Les structures hospitalières sont sous pression à cause de restrictions de capacités d'accueil et d'hospitalisation, organisées par l'état et ses managers politisés depuis plusieurs années, sur des bases idéologiques de cabinets de consultants du Lean management, des flux tendus, du moins que nécessaire, telle une usine d'assemblage aéronautique ou automobile de pays émergeant.
La méthode Martin Hirsch : Les fermetures de lits se poursuivent et le départ des personnel·les soignant·e·s de l'hôpital qui s'opère depuis plusieurs années est dû à leurs dévalorisation régulière : manque de moyens, bas salaire, heures supplémentaires non payées et pressions des petits chefs et de Martin Hirsch.
Les difficultés d'accès aux soins ne relèvent pas de la responsabilité des individu·e·s : ce sont les gouvernant·e·s et Martin Hirsch qui dégradent les services publics.
C'est purement l'obligation vaccinale, le matraquage et la manipulation par la peur !
Malgré la décroissance débutante d'O'Macron, l'entêtement à mettre en place une bureaucratie digitale de la société et l'exclusion qui en découle est flagrante.
Les déclarations outrancières du préfet-candidat capitaliste de la zone France à sa et la prise de pouvoir rampante du capitalisme eugéniste à forts dividendes et de l'extrême droite de plateau télé sont révoltantes.
Toute personne infectée par le/la Covid -vaccinée ou non- doit pouvoir bénéficier des soins et de revenus : conseils, isolement, soutien, traitements spécifiques et revenus.
La solidarité, notre force collective.
Le "vaccin" reste une décision personnelle et notre système est (encore) basé sur la mutualisation des moyens et la couverture des risques, collectivement.
Ce qui fait qu'une personne atteinte d'un cancer du poumon n'avance pas de frais liés à sa maladie, peu importe qu'elle ait fumé, ou été exposée à l'amiante ou autre.
Se désolidariser de celles et ceux qui sont malades et qui ont besoin de soins revient à détruire les fondements de Sécurité sociale de l'assurance maladie, c'est la solidarité : si chacun·e est responsable de lui/elle-même, alors pas besoin de mettre dans un pot commun pour couvrir les soins de tous et toutes.
Chacun·e serait alors obligé·e de payer pour son propre compte en fonction des « risques » pris au cours de la vie, auprès de systèmes assurantiels capitalistes : les fonds de pensions capitalistes mondiaux n'attendent que ça.
Il est illusoire de croire que nous pouvons individuellement nous assurer pour des risques qui représentent des sommes astronomiques : 3.000 € la journée en soins intensifs, 30.000 € certaines lignes de chimiothérapie.
La police d'assurance sera salée, plus salée que la cotisation solidaire qui est versée à l'Assurance maladie aujourd'hui car renchérie par les profits que les actionnaires comptent pomper pour se gaver -car c'est leur unique but.
L'urgence sociale et climatique, le patriarcat, le fascisme latent appellent à rassembler nos colères pour nous positionner au delà de l'immédiate attaque contre notre droit à vivre, à se soigner et à décider de notre protection sanitaire, qu'elle soit vaccinale ou non.
Au delà d'une simple protestation, c'est aussi de gérer et d'avoir accès à la gestion nous-même des systèmes de répartition sociale desquels nous avons été écartés par les gouvernements et le capitalisme.
Le capitalisme, le libéralisme économique sont des poisons sociétaux : à petite dose, certain.e.s trouvent cela fun ou amusant mais la prédation et l'accaparement des ressources, la violence sociale qui en découle conduisent à notre mort sociale, culturelle et sanitaire.
Quelles que soient vos opinions politiques, appel à se retrouver sur une base anti-autoritaire et anti-fasciste.
Rassemblement, cortège ou prise d'assaut de l'univers, suivant l'humeur. Plusieurs points de rendez-vous à Toulouse peuvent devenir réalité -pour plus de colère-.
Recommandations :
- Propos et drapeaux identitaires, nationalistes d'ici ou d'ailleurs : totalement exclus.
- Propagande anti-vaccins déconseillée : ce n'est pas le lieu pour ça, ni le sujet du jour.
- L'extrême droite politique et groupuscules identitaires appellent aussi à des rassemblements les samedis : soyons vigilants.
Lien : https://toulouse.demosphere.net/rv/24448
Source : message reçu le 2 février 15h