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mercredi 23 mars 2022 à 18h30

Atelier Ecoféminisme [Atomik Detox]

18h30 Atelier sur l'écoféminisme - 20 personnes max - sur inscription (atomexikdetox@exriseup.nexet)

En ces temps de foire électorale, la course aux EPR* est lancée. On nous bassine de prolongation de la durée de vie des réacteurs existants, de mini-centrales, de réouverture de la centrale de Fessenheim, de "nucléaire vert", mais on n'entend que peu les voix contradictoires. 8 candidat·es à l'élection présidentielle sur 12 ont inscrit la relance du nucléaire ou le maintien du parc nucléaire dans leur programme.

On nous martèle que la limitation du réchauffement climatique ne pourra se faire sans changement de mode de production d'énergie visant à réduire drastiquement les émissions de carbone : comment ? en misant sur la production centralisée d'énergies dites vertes, au rang desquelles la commission européenne souhaite inscrire l'énergie nucléaire (projet présenté le 31 décembre 2021).

Loin de verdir le monde, le nucléaire nous confronte à la radioactivité des sites industriels de production, aux déchets qui en proviennent, à l'extraction dévastatrice de l'uranium. Et les catastrophes qui ont déjà eu lieu n'attendent que le prochain épisode climatique exceptionnel (inondation, raz-de-marée...) ou les prochaines défaillances techniques et humaines pour se reproduire.

Ces derniers jours, avec l'invasion russe de l'Ukraine, la menace de la guerre nucléaire ressurgit à nouveau. Le 4 mars, un combat fait rage aux abords de la centrale nucléaire de Zaporijia. Un bâtiment est touché et toujours aucune voix ne souligne le péril auquel nous soumet la nucléarisation du monde. Malgré ce que les pouvoirs publics et la plupart des médias laissent croire, la frontière entre le nucléaire civil et militaire n'existe pas : ce sont deux histoires à la racine commune qui ne cessent de s'alimenter et de se compléter.

Depuis des décennies, le discours dominant n'a cherché qu'à nous faire accepter le nucléaire et le "risque nucléaire", comme s'il ne pouvait en être autrement. Or, les différentes luttes antinucléaires nous ont prouvé qu'il y a plein de raisons d'être contre cette industrie, qui reste l'expression d'intérêts capitalistes, nationalistes, colonialistes, racistes et patriarcaux.

Nous vous invitons à une semaine de rencontres contre le nucléaire et son monde, afin de nous réapproprier collectivement les questions et les enjeux qu'il soulève, mieux connaître les luttes passées et organiser les résistances présentes et à venir.

*EPR: réacteur de troisième génération

PLUS D'INFOS SUR LA TOTALITE DU PROGRAMME SUR LE DÉPLIANT JOINT

Ou sur atomexikdetox@exriseup.nexet

Lien : https://toulouse.demosphere.net/rv/24713