samedi 28 janvier 2023 à 17h
Diffusion du film sur la reprise du travail chez Wonder en 1968 + débat
https://toulouse.demosphere.net/rv/26511
Cela fait déjà longtemps que le syndicalisme est domestiqué et est intégré comme une institution étatique, disons-le clairement, c'est l'état. C'est une institution impliquée dans la vente de la force de travail, et qui sert, dans la région France comme en région Suède ou ailleurs, d'agent de maintien de la paix sociale. Toute réforme à l'intérieur de ces organismes est impossible. Il est judicieux de les considérer comme ennemis.
En ce qui nous concerne, on nous fera remarquer que nous sommes Anarchosyndicalistes, et qu'il y a le terme de syndicaliste, dans le courant dont nous nous revendiquons. Non seulement notre syndicalisme n'a rien à voir avec eux, mais même si ce mot est galvaudé et que nous assumons notre passé, le nom qui nous définirait le mieux, serait « société de résistance » ou « groupement de prolétaires » à l'instar de la F.O.R.A argentine des années 20, qui rejetait la dénomination de syndicat, puisque tout le monde y met à peu près ce qu'il veut, le meilleur comme le pire.
Une vraie organisation ouvrière qui lutterait, contre l'exploitation du salariat, n'a pas à donner de gages à la classe dominante. Le combat contre l'exploitation de notre temps de vie, est une nécessité, c'est une lutte sans merci pour notre émancipation, donc nous n'avons pas à attendre des cadeaux, de la part du camp d'en face. Nous vendons notre force de travail comme une marchandise puisque le monde du travail est un marché. Le salariat est la source de notre misère et la base du système capitaliste.
Lien : https://toulouse.demosphere.net/rv/26511
Source : message reçu le 18 janvier 23h