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vendredi 16 juin 2023 à 19h

discussion avec Jacques Wajnsztejn, co-auteur L'opéraïsme italien au crible du temps

Présentation de l'ouvrage

Si l'Internationale situationniste a pu dire, un peu présomptueusement, qu'elle était « la théorie de son temps », en résonance avec le Mai-68 en France, l'opéraïsme comme théorie de l'autonomie ouvrière s'est révélé être la théorie de son temps en Italie. À travers le mai rampant, il a imprégné de larges secteurs de la jeunesse étudiante et ouvrière, tout particulièrement celle issue de l'immigration interne en provenance du Mezzogiorno. En cela, l'opéraïsme a constitué le dernier maillon théorique de la chaîne historique des luttes de classes. Il a maintenu le lien entre d'une part, l'affirmation d'un pouvoir ouvrier pendant l'automne chaud de 1969, et d'autre part son possible dépassement vers une révolution à titre humain à travers le vaste mouvement de refus du travail des années 1970 (absentéisme, sabotage, grèves antihiérarchiques pour un salaire indépendant de la productivité). Ce mouvement trouvera son point culminant en 1977 dans une rupture définitive avec les syndicats et le PCI. C'est cette démarche théorique et ses pratiques que nous appréhendons ici à partir de notre propre saisie.

Par ce retour sur la lutte en Italie, nous aborderons les derniers mouvements en France (Gilets Jaunes, mouvement contre la réforme des retraites) partant de la question de la crise et de la critique du travail de façon à interpréter les continuités ou discontinuités avec la façon dont les choses étaient envisagées à l'époque.

Lien : https://toulouse.demosphere.net/rv/27721
Source : https://camaraderevolution.org/
Source : message reçu le 25 mai 10h