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dimanche 13 novembre 2011 à 10h

Projection/Débat Soy el defensor de la selva

Dimanche 13 Novembre à 10h à Tournefeuille, petit-déjeuner en compagnie de l'association Marseillaise Apatapela. Projection suivie d'une rencontre avec les membres de l'association et leurs invités : Jeannette Paillàn (cinéaste Mapuche, co-fondatrice du CLACPI, directrice du Festival International de Vidéo et Cinéma des Peuples Indigènes) & Eriberto Gualinga Montalvo (cinéaste Kichwa).

APATAPELA

Du 13/11/11 au 13/11/11 à Tournefeuille

TARIFS :
TARIF NORMAL : 6€
ABONNEMENT : 45€ (10 places)
Séance sur fond gris : 4€

SOY DEFENSOR DE LA SELVA
Eriberto Gualinga Montalvo - Équateur 2006 18mn VOSTF Vidéo
En 2003, commandités par les industries pétrolières voulant mener à bien des explorations sismiques, 600 militaires et 400 ouvriers débarquent sans prévenir sur le territoire ancestral de Sarayaku, avec hélicoptères, chiens et explosifs. Mais les habitants de Sarayaku se soulèvent, revêtent les peintures corporelles de lutte et prennent les armes. Eriberto Gualinga lui saisit une caméra et filme les évènements. Il nous montre la lutte des habitants de Sarayaku, et notamment des femmes, véritables leaders de leur communauté, et nous plonge au coeur de la forêt, collant à la peau d'un peuple amazonien contemporain. Et son film est un document rare, lyrique et vibrant d'émotion.

TERRITORIO DE FRONTERAS
Guido BREVIS - Chili 2006 1h04 VOSTF Vidéo
Autre terre, autre histoire. Ce poignant documentaire nous fait vivre la lutte des indiens Mapuche au Chili et en Argentine pour le respect de leur culture et la récupération de leurs terres d'où ils ont été expropriés. Cette lutte démarre en 1955 lorsqu'une violente crise économique frappe le Chili. En réaction l'État et ses alliés industriels tentent de relancer la machine en élargissant les zones d'exploitation forestière, une des principales sources d'activité du pays. Les territoires mapuches sont vite convoités : ils sont fertiles, et cerise sur ce gros gâteau, abritent un potentiel de main d'œuvre indienne peu chère. L'expropriation est violente et la réaction indienne sera vive.
Par un montage adroit et rythmé le film montre les résonances des luttes passées dans les luttes actuelles. Dès les années 1850 l'état avait trouvé le terme qui justifiait les séquestrations des indiens « la pacification ». Il justifiait alors que l'on mate ces sauvages violents qui se rebellaient contre l'expropriation et freinait l'économie. Encore aujourd'hui, se servir des mots et des amalgames, est un outil efficace pour développer un arsenal juridique contre les Mapuches récalcitrants. Parce qu'ils brûlent les terres (qui ne leur appartiennent plus) les indiens sont jugés par une loi antiterroriste datant de la dictature de Pinochet. Cette loi les condamne à des peines de 5 à 10 ans de prison. Les indiens emprisonnés adopteront une stratégie radicale et médiatique : la grève de la faim.

CLACPI Festival Internacional de Cine y Video de los Pueblos Indígenas Créée en 1985, la Coordinadora Latinoamericana de Cine y Comunicación de los Pueblos Indígenas (CLACPI) est formée de personnes et d'organisations indépendantes venues de plusieurs pays de l'Amérique Latine, qui produisent, promeuvent et diffusent le cinéma et la vidéo des peuples indigènes. 25 années se sont écoulées depuis qu'en 1985, dans les ruines Mayas et Aztèques de la ville de México, s'est déroulé le premier Festival Américain de Cinéma et Vidéo des Peuples Indigènes. CLACPI prépare dores et déjà une prochaine rencontre à l'occasion de la 11e édition de ce festival en Colombie.

Lien : https://toulouse.demosphere.net/rv/2786
Source : http://www.cinemas-utopia.org/toulouse/index....