mardi 1er octobre 2024 à 14h
✊ MANIF INTERPRO
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La CGT, la FSU, Solidaires et des organisations de jeunesse appellent à une journée de grève et de manifestation le 1er octobre pour l'abrogation de la réforme des retraites à 64 ans, pour des augmentations de salaires dans le privé comme dans le public, et enfin pour donner les moyens pour des services publics de qualité.
Pour les salaires, les services publics, l'abrogation de la loi retraites
Le 1 octobre en grève et en manifestation pour nos droits !
Nos organisations syndicales et de jeunesse appellent à manifester et à faire grève pour qu'enfin les urgences sociales, exprimées dans les mobilisations comme dans les urnes, soient entendues !
Retraites, salaires, services publics, c'est sur ces sujets centraux pour la population que nous pouvons gagner et arracher des victoires au moment où le président de la République et l'alliance jusqu'à l'extrême droite cherchent à imposer contre la volonté générale le maintien du cap libéral et autoritaire.
Nous avons été des millions à nous mobiliser pendant plus de 6 mois contre la retraite à 64 ans.
Emmanuel Macron a décidé de passer en force mais a été sanctionné par une lourde défaite aux élections législatives. Nous pouvons donc maintenant gagner l'abrogation de la réforme des retraites !
Nos salaires, pensions, bourses et minima sociaux ne peuvent plus régresser face à l'inflation !
C'est la raison pour laquelle nous rejoignons l'appel des organisations de retraité·es ce même 1er octobre pour exiger l'augmentation des pensions et des salaires, un Smic à 2000 euros et l'indexation des salaires sur l'inflation. Partout, dans les entreprises et les administrations, faisons grève pour obtenir l'augmentation de nos salaires et la fin des inégalités entre les femmes et les hommes !
Nos services publics sont à bout de souffle. Exigeons les moyens financiers et humains pour l'hôpital, les soins, l'éducation, l'enseignement supérieur, la recherche, l'environnement… pour permettre l'accès de tous et toutes à des services publics de qualité.
Les licenciements se multiplient dans l'industrie car les grands groupes continuent à délocaliser.
Pourtant, les dividendes atteignent des records et, chaque année, 170 milliards d'euros d'aides publiques sont distribués sans contrepartie aux entreprises. Mobilisons-nous pour gagner l'arrêt immédiat de tous les licenciements, la relocalisation et la transformation environnementale de notre industrie !
Les jeunes sont parmi les premier·es à subir ces politiques de casse sociale. Il est urgent de mettre la jeunesse en protection sociale, de réformer le système des bourses et d'abolir la sélection à l'entrée de l'université.
Le 1er octobre marque le début des discussions sur le budget de l'État et de la Sécurité sociale à l'Assemblée nationale. C'est le moment de gagner qu'enfin les plus riches et les multinationales soient taxés pour financer nos services publics, la justice sociale et environnementale. C'est le moment de gagner l'abrogation de la réforme des retraites !
C'est maintenant qu'il faut peser et gagner. Ce ne sera possible que par un rapport de force clair et massif. Toutes et tous en grève le 1er octobre.
LE 1ER OCTOBRE, RETRAITÉ·ES, SALARIÉ·ES, ON CONTINUE À SE MOBILISER ET À LUTTER !
Partout sur le territoire, les retraité·es se mobilisent sous diverses formes pour exprimer et porter leurs revendications en termes de niveau de pension, de santé, d'accès aux soins, de services publics en proximité.
Malgré un contexte de crise politique, sociale, économique et démocratique, l'heure n'est ni à l'abattement, ni à la résignation et encore moins au repli sur soi.
Seul un rapport de force massif sera de nature à répondre aux exigences de changement et de progrès social exprimées dans les urnes lors des élections législatives.
Depuis des années, tout le monde s'accorde pour dire que la première préoccupation des Français est le pouvoir d'achat.
Pour autant, patronat et gouvernement, sous prétexte de préservation de la compétitivité des entreprises et des taux de profits, ont appliqué l'austérité des salaires et du Smic.
Quant aux retraité·es, considéré·es par certain·es comme des privilégié·es, ils ont subi une sousrevalorisation de leur retraite de base et complémentaires Agirc Arcco. Et pour certains, subi une augmentation de la CSG occasionnant une baisse de leur pouvoir d'achat.
Ajoutons à cela, les différentes réformes des retraites qui n'ont eu pour objectif que de faire baisser le montant global des pensions pour faire des économies budgétaires.
Alors que 2,9 millions de retraité·es touchent moins de 1 000 € par mois dont 74 % de femmes et que 55 % des 17 millions de retraité·es sont en dessous du Smic actuel : la question du pouvoir d'achat est urgente !
retraité·es
Une petite musique circule annonçant que l'inflation serait de 1,9 % permettant ainsi au 1er Ministre de ne pas augmenter le Smic comme le prévoit le code de la sécurité sociale lorsque l'inflation est égale ou supérieure à 2 % .
Pour autant les prix n'ont pas cesser de progresser. Avec l'inflation du mois d'août nous en sommes à 2,23 % depuis le 1er janvier et à 2,8 % sur un an. Rappelons que c'est Hollande qui a décidé de modifier la revalorisation des retraites à partir de l'inflation constatée sur les 12 mois et non plus sur une inflation prévue budgétairement pour l'année N et pour laquelle nous demandons à revenir sur cette application. Quoiqu'il en soit, l'Union confédérale des retraité·es CGT (UCR) exige que les pensions soient revalorisées immédiatement de 10 %, que des mesures particulières soient prises pour les petites retraites et qu'aucune retraite ne soit inférieure au Smic CGT (2 000 € brut).
Le montant de la pension conditionne les conditions de vie de chacun et chacune et plus particulièrement l'accès aux soins.
Le droit à la santé pour toutes et tous est un enjeu crucial pour l'ensemble des citoyens et citoyennes, mais prend plus d'acuité avec l'âge.
La faiblesse du niveau des pensions, pour lequel le patronat porte une grande responsabilité, dans le pays contraint nombre de retraité·es à faire des choix dans leurs dépenses. Ainsi, 1,6 millions ne se soigne plus, 700 000 n'ont plus de mutuelles pour cause du montant des cotisations qui augmentent fortement en fonction de l'âge. Les dépassements d'honoraires, le doublement des franchises médicales, le manque de médecins, la fermeture de services hospitaliers conséquences d'années d'austérité budgétaires, de libéralisation des services publics, accentuent les difficultés d'accès aux soins. Elles sont encore plus importantes pour les retraité·es avec la mise en œuvre de priorités liées à l'âge, contraires à l'éthique des personnels de santé.
D'autant que la prise en charge de certaines mesures de prévention leur sont refusées, passés 74 ans.
Le 1er octobre débutera les débats parlementaires sur les projets de loi de Finance et de financement de la Sécurité sociale 2025. Une raison de plus pour se mobiliser et peser sur les choix qui seront faits dans l'élaboration des budgets, pour exiger :
- Une revalorisation immédiate de 10 % des retraites et pensions
- Une revalorisation des retraites indexées sur l'évolution des salaires et des prix en cas d'inflation
- Un minimum de pension au niveau du Smic CGT (2 000 € brut)
- Une politique de santé pour répondre aux besoins de la population
- L'arrêt de la casse des hôpitaux publics
- Le développement des centres de santé publics pluri professionnels
- Un grand service public de l'aide à l'autonomie financé dans le cadre de la Sécurité sociale
- La suppression des franchises, forfaits, dépassements d'honoraires
- Une réforme du financement de la Sécurité sociale assis uniquement sur les cotisations sociales et arrêt des exonérations pour les employeurs.