dimanche 22 janvier 2012 à 10h
Projection-débat "Nulle part en europe"
https://toulouse.demosphere.net/rv/3193
Dimanche 22 Janvier à 10h à Tournefeuille, petit-déjeuner sur le thème de la situation des demandeurs d'asile en France et en Europe : projection unique suivie d'un débat animé par Pierre GRENIER de la Cimade et Nicole CANY pour le collectif Tchétchénie de Médecins du Monde (comme d'hab' on offre le café et vous amenez les viennoiseries). Dans le cadre du 5e Festival International du Film des Droits de l'Homme (organisé par les associations ACAT, Amnesty International, Avocats sans frontières, CCFD-Terre solidaire, Médecins du Monde, Oxfam France et Secours Catholique), Retrouvez tout le programme du festival sur www.friture.net
Nulle part en europe
Kerstin Nickig - Allemagne 2009 1h38mn VOSTF -
Du 22/01/12 au 22/01/12 à Tournefeuille
TARIFS :
TARIF NORMAL : 6€
ABONNEMENT : 45€ (10 places)
Séance sur fond gris : 4€
La caméra de la réalisatrice allemande Kerstin Nickig a filmé quatre personnes et leur famille, demandeurs d'asile en Europe. Durant plus d'un an, elle a pu partager leurs attentes, leurs espoirs, leurs peurs et leur désir de retrouver une vie normale. Ali, Wacha, Tamara et Ruslan ont fui la Tchétchénie, laissant derrière eux un pays violenté par les bombardements. Ils sont partis à cause des conflits armés avec les Russes et des violations des droits de l'homme, à cause de la torture et des multiples enlèvements. S'ils trouvent d'abord refuge dans des pays voisins, les pays européens leur apparaissent assez vite comme des destinations idéales. Ces réfugiés viennent tout simplement chercher un peu de dignité et de protection, tout en espérant donner à leurs enfants un avenir sans danger. Tous les quatre se retrouvent désormais en Europe dans l'attente d'un droit d'asile, et si tous sont venus chercher la paix, à leur arrivée la peur, l'anxiété et la fragilité sont toujours là.
Ali se raccroche du mieux qu'il peut à son journal intime pour ne pas sombrer. C'est dans un centre pour réfugiés en Pologne que sa femme et son fils attendent avec lui la décision du droit d'asile. Rongé par cette attente interminable, Ali à l'impression de vivre une troisième guerre, cette fois entre lui et son esprit. À son arrivée en Autriche, Wacha s'interdisait de fermer l'œil plus de deux minutes, hanté par la crainte que sa nouvelle compagne ne fasse parti des services secrets et n'essaie de l'empoisonner. Si lui a réussi a obtenir l'asile grâce à son activisme politique, son fils est resté en Tchétchénie, et Wacha entreprend par tous les moyens de le faire venir en Europe. Tamara vit à Vienne avec son mari et leur fille handicapée qui a impérativement besoin de soins. Pour eux, la crainte quotidienne d'une éventuelle expulsion est invivable. Ruslan, 33 ans, s'est exilé en Ukraine, loin de sa femme et de ses trois enfants, pour tenter de décrocher un emploi et faire venir sa famille en Europe. Mais sans permis de séjour ni argent, sa situation se complique chaque jour.
Nulle part en Europe nous plonge dans le quotidien de ces demandeurs d'asile, un quotidien ou l'espoir côtoie la crainte et l'attente. Le portrait de ces quatre personnes, qui ne demandent qu'à vivre dans un endroit où le droit à la vie et les droits de l'homme ne sont pas qu'une simple déclaration, nous dévoile en creux les conséquences des politiques européennes en matière de droit d'asile, politiques pour lesquelles la situation de la Tchétchénie ne justifie pas qu'on accueille ceux qui l'ont fui…
Lien : https://toulouse.demosphere.net/rv/3193
Source : http://www.cinemas-utopia.org/toulouse/index....