mardi 19 mars 2013 à 20h
[FAL31] Projection-Débat : Soirée de solidarité avec le peuple Vénézuélien
SOIRÉE DE SOLIDARITÉ AVEC LE PEUPLE VÉNÉZUÉLIEN
https://toulouse.demosphere.net/rv/4209
Les médias ont en principe pour éthique d'informer, d'analyser et de critiquer la réalité d'une société. Pour autant, la vigilance critique ne peut laisser place à la calomnie systématique, au risque de verser dans la caricature, dans la plus pure propagande, voire dans la subversion de l'ordre politique, social et économique.
Ainsi, le coup d'état d'avril 2002 contre Chávez, Président élu démocratiquement, avait été savamment préparé sur le plan médiatique et a, du moins dans un premier temps, bénéficié amplement du relais des médias occidentaux.
La mort du Président Chávez a donné l'occasion aux médias de se lancer dans une campagne de dénigrement, de désinformation qui semble bien s'inscrire dans une campagne de déstabilisation du Venezuela.
Belle occasion ! Chávez une fois mort, la guerre idéologique contre le peuple vénézuélien, qui soutient majoritairement le processus de transformations politiques, économiques et sociales peut se redéployer. Une guerre contre un peuple qui veut construire une forme de socialisme qui lui soit propre comme alternative au néolibéralisme responsable des politiques d'austérité, de croissance du chômage, de pauvreté et de croissance des inégalités que subissent à leur tour les peuples d'Europe.
Les Etats-Unis et le monde occidental "démocratique" ont soutenu toutes les dictatures sanguinaires en Amérique Latine et renversé des gouvernements pourtant eux aussi "démocratiques" sans jamais n'avoir eu à affronter à une telle campagne médiatique.
Chávez dictateur ! Etrange dictateur qui reçoit l'hommage de centaines de milliers de vénézuéliens, d'un peuple en douleur mais combattif et digne, et qui reçoit l'hommage de plus de 31 chefs d'Etats, dont presque tous les président(e)s d'Amérique Latine et un grand nombre de délégations internationales.
Chávez dictateur, capable d'organiser et de gagner toutes les élections, démocratiquement et en présence de divers organismes et observateurs internationaux, sauf une qu'il perd et qu'il ne contourne pas avec un Traité ou l'organisation d'un nouveau vote pour obtenir le résultat escompté, comme en Europe.
La politique sociale se base sur la seule rente pétrolière, affirment les médias. Mais ce qu'ils ne disent pas, c'est qu'avant Chávez, une grande partie de la rente pétrolière était dans les mains d'une petite minorité vénézuélienne et dans celles de banques étrangères, alors que 60% de la population vivait dans la pauvreté et l'extrême pauvreté. Sous Chávez, la rente pétrolière a servi à la diversification économique, à améliorer la santé, l'éducation, la culture, à construire des maisons pour les pauvres, à diminuer les taux d'extrême pauvreté à 7%, à diminuer les inégalités, somme toute à donner aux vénézuéliens une dignité humaine et citoyenne. Tout ceci va à l'encontre des principes inégalitaires du néo-libéralisme, pour qui l'Humain importe peu.
Ce texte n'est qu'une goutte d'eau contre l'océan médiatique anti peuple vénézuélien. Venez vous informer et diffuser notre invitation !
France Amérique-Latine
- ENTRÉE GRATUITE -
au programme :
- documentaire « sur les élections en France et au Venezuela, un voto dos vías ».
2012: une année d'élections présidentielles décisives en France comme au Venezuela.
Deux quartiers populaires, le 23 de Enero à Caracas, et la cité Pierre et Marie Curie en région parisienne, partagent cette actualité dans des contextes politiques toutefois très différents.
Pour la France, le contexte est celui d'une démocratie représentative marquée par les politiques néolibérales qui caractérisent l'ensemble de l'Europe. Pour le Venezuela, celui d'une démocratie qui se veut participative, symbole d'une alternative de gauche qui cherche à se définir sur le continent latino-américain.
De part et d'autre, les élections présidentielles constituent un moment clé de questionnement du système politique. Depuis la perspective de deux quartiers populaires, « 1 vote, 2 voies » interroge la relation des citoyens à la politique aujourd'hui.
- Musique vénézuélienne
- Lecture de poèmes
- Débat