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vendredi 29 mars 2013 à 19h

Vendredi de la solidarité La CAJ invite au CSA

LA CAJ invite au CSA

De la musique, à manger et à boire tout en étant solidaire, que demande le peuple ? Tout bien évidemment et le reste nous le prendrons.

En plus de vous amusez follement, vous pourrez en apprendre sur un projet absurde (encore un) où il s'agit de remplacer des quartiers populaires par des équipements de loisirs pour gens bon chic bon genre. Un peu comme la "requalification" du centre ville lié à l'arrivé du TGV dans notre bonne ville de Toulouse. La même logique où il s'agit surtout de fabriquer un monde pour les riches. Un court métrage de nos amis belges qui en connaissent un rayon sur la bruxelisation. Vous ne savez pas ce que c'est que la bruxelisation? Eh bien ne ratez pas l'occasion de l'apprendre.

Petite présentation du CAJ pour mémoire:

Nous sommes à l'heure de l'incarcération de masse, du fichage systématique et de la justice expéditive. La férocité policière ne cesse de faire des dégâts partout où le pouvoir politique et économique éprouve la nécessité de lui lâcher la bride. Une peinture bien noir de la situation qui ne doit pas nous faire oublier que nous pouvons encore nous organiser et lutter. C'est bien parce que nous ne voulons pas nous laisser aller au fatalisme ou au catastrophisme que nous voulons réarmer notre défense, augmenter nos chances de rester libre.

Le Comité d'Autodéfense Juridique est un outil parmi d'autre : comité de soutien, stratégie individuelle, comité vérité justice, comité anti-répression. Sa spécificité est d'essayer de durer au delà des affaires particulières, d'être un outil transversal où peuvent se cumuler les pratiques et les expériences, sans pour autant vouloir faire de l'anti-répression un terrain de lutte spécifique.

- Sur la question financière par exemple, une caisse permanente d'autodéfense juridique permet de répondre immédiatement à des besoins pressants : mandats pour les enferméEs, amendes, frais de justice. Sans que pour cela il faille dans l'urgence faire un concert, une collecte… Une sorte de mécanisme assurantielle qui prend acte de la répression et qui répartit son coûts sur un plus grand nombre de personne et dans un temps plus longs.

Pour autant la mutualisation des risques ne doit pas être une sorte d'acceptation de la situation.

- Bien au contraire le CAJ cherche à se former et à partager des savoirs sur les pratiques de la justice et de la police. Pour que chacunE puisse prendre une décision en connaissance de cause nous n'avons pas de réponse toutes faîte mais nous cherchons, à travers des ateliers d'échanges de savoir, à poser les problèmes en amont. Pour que lorsque l'on se retrouve seulE entre deux flics ou gendarmes, devant unE juge ou unE proc on soit moins perduE plus apte à réfléchir. Que l'on puisse faire travailler son avocatE et ne pas être un jouet entre ses mains pas toujours expertes et bienveillantes. Ceux et celles qui sont censée nous défendre sont parfois prisEs dans des logiques de temps et de routine qui les éloignent de nos intérêts. Nous devons armer notre vigilance.

- Aussi nous pensons que l'action collective doit intégrer le plus en amont possible la répression. Non pas sous la forme de peur ou de soupçon mais par l'organisation collective comme les légal team qui peuvent servir à rendre plus efficace les premiers moments de l'arrestation. Le CAJ pour en avoir animé certaine peut mettre à disposition des éléments servants à leurs mise en place.

Enfin le CAJ ne croit pas en la justice de son pays. Le CAJ ne veut pas perdre l'argent collectif dans des plaintes individuelles qui n'aboutiront jamais. L'Etat, la justice et la police doivent reculer, tout ce qui nous renforce les affaiblies.

Pour participer à la Caisse d'Auto défense Juridique en faisant un don, pour solliciter un atelier, pour solliciter une aide, pour tout renseignement : caj3ex1@riseupex.net

Lien : https://toulouse.demosphere.net/rv/5584
Source : message reçu le 27 mars 09h