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lundi 24 février 2014 à 18h30

Conférence-débat : Le coût du capital et son surcoût....

Conférence-débat : " Le coût du capital et son surcoût. La financiarisation et ses effets sur les entreprises en France (1961-2011) "

L'Université Populaire de Toulouse en co-organisation avec la CGT, la FSU et SOLIDAIRES invite Thomas Dallery et Mireille Bruyere, le lundi 24 février, salle San Subra, 2 rue San Subra, (St Cyprien), métro St Cyprien - République, Toulouse, pour une conférence-débat à 18H30.

Le coût du capital et son surcoût. La financiarisation et ses effets sur les entreprises en France (1961-2011)

La financiarisation est le concept que l'on utilise souvent pour caractériser les changements majeurs intervenus dans le fonctionnement macroéconomique des pays avancés (et, peut-être dans une moindre mesure, des pays en développement) depuis le début des années 1980. En résumé, le concept de financiarisation fait référence au rôle croissant de la finance dans la transformation des institutions, des comportements et des objectifs des acteurs économiques (ménages, entreprises non-financières, sociétés financières, État). Dans cette présentation, après avoir revisité la notion de coût du capital, nous montrons que la financiarisation, en promouvant une nouvelle norme financière de rentabilité accrue, a élevé le coût du capital pour les sociétés non financières en France. Après une mesure de ce qu'on pourra appeler un surcoût du capital, nous exposons les raisons qui permettent de comprendre pourquoi l'évolution de ce surcoût peut expliquer la diminution du rythme de l'accumulation du capital, et in fine, pourquoi cette élévation du coût du capital permet de mieux appréhender le ralentissement des performances macroéconomiques françaises (le constat est aussi valable pour d'autres pays) depuis les trente dernières années en termes d'emploi et de croissance.

Thomas DALLERY est Maître de Conférences à l'Université du Littoral Côte d'Opale (Dunkerque). Il conduit ses recherches au sein du laboratoire Clersé (Centre Lillois d'Études et de Recherches en Sociologie et en Économie). Après avoir soutenu une thèse de doctorat en 2010 portant sur la dynamique du capitalisme financiarisé (Le divorce rentabilité/croissance dans le capitalisme financiarisé. Changements de régimes, équilibres, instabilités et conflits, Université Lille 1), il a notamment participé en 2013, avec Laurent CORDONNIER, Vincent DUWICQUET, Jordan MELMIÈS et Franck VAN DE VELDE, à la rédaction d'un rapport d'études sur le coût du capital dans le cadre d'une convention entre le Clersé et la CGT (Le coût du capital et son surcoût. Sens de la notion, mesure et évolution, conséquences économiques).

Mireille Bruyère a fait ses études de sciences économiques à l'Université de Toulouse 1. Après un master en économétrie, elle travaille en Italie puis à l'INRA. Elle prépare ensuite un doctorat en économie publique au sein d'un cabinet de conseil en finances publiques à Toulouse. Après un passage à l'OFCE à Paris (Observatoire Français des Conjonctures Economiques) où elle se spécialise sur les problèmes de l'emploi et du travail, elle devient Maître de Conférence en économie à l'Université de Toulouse 2 en 2006. Elle est membre du Laboratoire CERTOP (Centre d'Etude et de Recherche Travail Organisation Pouvoir UMR CNRS), du conseil scientifique d'ATTAC France et fait partie des Economistes Atterrés, elle est militante de la CGT.

Entrée libre

Lien : https://toulouse.demosphere.net/rv/7449
Source : http://www.universitepopulairetoulouse.fr/
Source : message reçu le 16 janvier 21h