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mercredi 29 janvier 2014 à 18h30

Première réunion pour un Réseau Communiste Antigestionnaire

Première réunion pour un Réseau Communiste Antigestionnaire

Initiative de création d'un réseau communiste, critique de toutes les formes de gestionnaires et réformes du capitalisme. Ce réseau n'a pour le moment comme base que le texte d'appel que nous avons proposé (reseauantigestion.org).
A l'ordre du jour, nous débattrons de ce que nous pouvons d'ores et déjà faire à Toulouse, ainsi que de la préparation des rencontres de cet été (date à fixer), avec les autres collectifs des autres villes.

Voici quelques passages du texte:

" On peut affirmer avec certitude que notre situation sous le capitalisme ne peut aller qu'en empirant. Nous pouvons quand même anticiper ce qui va nous tomber dessus : aggravation de la crise du logement, augmentation du chômage, baisse des salaires directs et indirects (chute des allocations, réforme des retraites), dégradation des conditions de travail… Le tout entraînant la détérioration spécifique de la situation des femmes prolétaires, parce qu'elles sont majoritairement concernées par le travail précaire et parce qu'une telle dégradation signifie une augmentation écrasante du travail domestique."

" En somme, il n'y a pas assez richesses pour tout le monde. Pour que la masse de capital continue à valoir quelque chose, à être rentable, il faut qu'elle rapporte toujours plus. Cela signifie qu'il faut en permanence que les capitalistes augmentent leurs profits."

"Pour nous, les prolétaires, cela se résume en un mot : pénurie. Pénurie de logements, alors même que des millions de maisons sont vides. Pénurie de bouffe dans nos placards, alors même que des millions de tonnes sont produites et jetées. Pénurie de pognon sur nos comptes en banques, alors même que la quantité de monnaie en circulation augmente énormément."

« Jusqu'au moment où la monnaie même risque de tomber en crise, et où il n'y a qu'une alternative : défendre ce système et le gérer ou bien le détruire. C'est là que la situation peut basculer, soit vers notre écrasement et une réorganisation du capitalisme ; soit vers la révolution communiste. »

« Et nous pensons que la dynamique [de cette destruction], c'est l'abolition des classes et des genres. »

« Ce que nous voulons dire, c'est que ça ne peut pas bien se passer : Gérer la crise sera toujours aménager la défaite et qui dit défaite, dit un bon paquet de personnes sur le carreau. Nous sommes trop nombreux pour les miettes toujours plus petites que l'on peut récupérer. Alors autant jouer la gagne. (...) Voilà pourquoi nous nous définissons comme communistes anti-gestionnaires. »

« Ce positionnement est issu d'une adhésion, c'est-à-dire qu'il entre en jeu autre chose que le calcul froid de nos intérêts individuels : face à la débrouille individuelle ou collective, nous voulons nous en sortir ensemble, et par ensemble, on entend tout le monde. »


Lien : https://toulouse.demosphere.net/rv/7499
Source : http://reseauantigestion.org/
Source : message reçu le 23 janvier 21h