Réagir (0)EnvoyeriCalPartager

samedi 1er mars 2014 à 10h30

2 parties : 1 2

MANIFESTATION UNITAIRE : ENSEMBLE POUR LE PROGRÈS SOCIAL

Ensemble, imposons un autre partage des richesses pour gagner le progrès social

Alors que les dividendes des grandes entreprises flambent, les politiques d'austérité font rage dans la Haute-Garonne. Le taux de chômage (10,6%) est catastrophique, les plans de restructuration, de délocalisation et d'abandon d'activité se succèdent : Mory Ducros, la Poste, EADS, SANOFI, Thalès, Logista, Stéria, SNCF, FNAC, Air France,…

Sous prétexte de concurrence économique, on nous impose des salaires et pensions de misère, un pouvoir d'achat en berne, une précarité sans précédent (8,7 millions de personnes vivent en France en dessous du seuil de pauvreté, 11% en Haute-Garonne), la casse des services publics et de notre industrie et la dégradation de l'environnement. Vivre à Toulouse induit un important coût de la vie, des difficultés à se loger d'autant plus que les inégalités de revenus sont les plus fortes de Midi-Pyrénées.

L'austérité s'amplifie

Le patronat se frotte les mains !

Les politiques d'austérité présentées par F. Hollande en ce début d'année au nom d'une très libérale «politique de l'offre» vont accroître la misère et saigner encore un peu plus les salariés.

La loi de «sécurisation de l'emploi» a déjà limité considérablement les droits des salariés par le chantage à l'emploi. La dernière «réforme» des retraites a amplifié les méfaits des précédentes et paupérisera un peu plus les retraités, en particulier les femmes.

C'est au nom d'un soi-disant «coût du travail» trop élevé que le patronat s'en prend à nouveau aux cotisations de la Sécurité Sociale dénoncées comme des «charges insupportables». Et le gouvernement le suit !

Le cadeau de 30 milliards d'euros, pris sur la branche famille, octroyé au patronat dans le cadre du pacte de responsabilité, serait intégralement financé en 2017 par les salariés.

Sur la période 2014-17, les économies publiques annoncées réduisent les dépenses socialement utiles à hauteur de 65 milliards d'euros soit l'équivalent dubudget de l'éducation nationale, du jamais vu !

Le rôle social et «redistributeur» de l'Etat s'amoindrit, les services publics subissent de nouvelles coupes claires et la fiscalité est mise au service exclusif des intérêts du capital.

Le coût du capital détruit l'emploi, les salaires, les services publics, la protection sociale

Il y a nécessité de tourner le dos à ce modèle économique et financier qui privilégie les actionnaires au détriment de l'humain, de l'investissement, de la solidarité et de l'environnement. Nous avons besoin, pour reconquérir nos droits et en gagner de nouveaux comme la nécessaire égalité entre hommes et femmes et entre français et immigrés, de rebâtir des cadres collectifs et solidaires.

Samedi 1er mars 10h30
Manifestation interprofessionnelle unitaire
Place Arnaud-Bernard à Toulouse

LES MOYENS EXISTENT! POUR UNE AUTRE REPARTITION DES RICHESSES EXIGEONS

des augmentations des salaires, des pensions et des minima sociaux, un SMIC à 2170 € brut dès la première embauche sans qualification, des garanties collectives pour le maintien et la création d'emplois pérennes, une protection sociale solidaire renforcée assise sur les cotisations sociales, la défense et le développement de services publics de qualité, l'arrêt des licenciements "boursiers", des plans sociaux, des délocalisations.

Organisations soutenant la manifestation : EELV, Front de Gauche (Ensemble, GU, PCF, PCOF, PG), NPA, LO, Université Populaire de Toulouse, Copernic 31, RESF 31.

Lien : https://toulouse.demosphere.net/rv/7861
Source : message reçu le 25 février 22h (Le tract d'appel : http://sd31.fsu.fr/spip.php?article78)


Images intégrées 1

Appel d'Attac Toulouse à la manifestation du 1er Mars : Ensemble pour le progrès social

Attac Toulouse se joint et soutient sans retenue la manifestation décidée par les syndicats CGT, FSU, Solidaires. En effet :

  • La multiplication des courbettes à un patronat qui se présente alternativement comme persécuté et sauveur de la richesse nationale.
  • Les jérémiades incessantes des privilégiés au nom « du ras le bol » d'une fiscalité qui continue de les protéger et de toucher les plus fragiles.
  • Les discours indécents sur le coût du travail et sur sa nécessaire flexibilisation/précarisation.
  • La mise en avant d'une concurrence inflexible soutenue par un management qui fait sans cesse monter la courbe de la souffrance au travail.
  • Le bourrage de crâne d'une « indispensable» baisse de la dépense publique qui continue d'écraser les services publics et la protection sociale.
  • L'aveuglement borné et méprisant des promoteurs du mariage austérité/productivisme sur les dégâts humains et écologiques qu'ils provoquent.

Cachent mal le petit jeu malsain d'une oligarchie politico-financière qui n'hésite plus à accroître les inégalités, à faire monter le chômage, à fragmenter les liens sociaux, à participer à la déliquescence de la démocratie, tout cela au nom de la bonne santé du capital dont le coût dégrade de plus en plus celle des peuples et de la nature.

Source : message reçu le 24 février 11h