mercredi 12 mars 2014 à 19h
Soirée-débat sur l'oppression masculine
https://toulouse.demosphere.net/rv/8009
Nous sommes un certain nombre d'hommes à ne pas vouloir répondre aux attitudes attendues dans notre société patriarcale, pour exercer la domination masculine ( le mâle performant, sûr de lui, le « winner « qui marche sur les autres sans états d'âme, le militant « infatigable » qui rentre chez lui pour se mettre les pieds sous la table, le chasseur qui nourrit sa famille et donc a droit à certains « privilèges », etc. ) .
Cette domination masculine, tellement omniprésente dans tous les aspects de notre vie, entraîne des quiproquos, des malentendus, des humiliations, des violences, y compris conjugales ( 1 femme meurt tous les 3 jours en France sous les coups de son compagnon …) , violences insupportables, évidemment pour les femmes mais aussi pour nous …
Ces aliénations, ces humiliations, ces soumissions, chacun-e les vit dans beaucoup d'aspects de sa vie quotidienne ( au boulot bien sûr, en famille, à l'école ou à l'Université, chez l'épicier, au restaurant, à l'arrêt de bus, etc.). Ca pourrait d'ailleurs faire l'objet d'un petit exercice entre nous : chacun-e pourrait se rappeler une situation où il-elle a ressenti ce type de mal-être …
Et même si ces violences ne sont pas toujours aussi extrêmes, aussi spectaculaires, aussi évidentes, elles sont présentes dans notre quotidien et « polluent » les relations hommes/femmes ( l'exemple des tâches ménagères et de leur répartition est assez parlant )
Et cela dure depuis la Préhistoire et la division sexuelle du travail …Et cela participe d'un type de société où les rapports de domination ( et donc de soumission) sont à la base de son développement .
Alors, que faire pour changer cette réalité , cet état de fait qui semble inscrit dans nos gènes ? Comment faire comprendre, et d'abord à nous les hommes, qu'on ne naît pas homme, qu'on le devient ?…
Par où commencer ? Il y a tellement d' « entrées « …
Nous avons choisi de nous interroger sur les idées reçues, les stéréotypes que nous trimbalons, les unes et les autres, sur notre corps et le corps de l'autre, images fausses ou faussées , partagées aussi bien par les femmes que par les hommes .
Et, en premier lieu, peut-être, l'idée qu'un homme qui n'a pas de rapports sexuels pendant un certain temps, ne peut plus réfréner sa pulsion, doit se « libérer ( sinon, « ça » risque d'exploser ?!) d'où des explications-excuses du viol ( conjugal ou autre) et aussi de « l'utilité » de la prostitution …
Les deuxième, troisième, énième « lieux » appartiennent au débat …
Lien : https://toulouse.demosphere.net/rv/8009
Source : message reçu le 11 mars 15h