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mardi 18 mars 2014 à 10h30

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Appel unitaire Journée d'actions interprofessionnelles

FSU 31 Fnecfp 31

Contre le pacte de responsabilité,
pour la sécurité sociale et les services publics,
pour l'emploi et l'augmentation des salaires,

Toutes et tous dans l'action le 18 mars !

Lien : https://toulouse.demosphere.net/rv/8046
Source : message reçu le 13 mars 21h


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*CONTRE LE HOLD UP SOCIAL:*
*MOBILISATION GÉNÉRALE
**TOUTES
ET TOUS DANS LA RUE LE 18 MARS !!!

RDV : 10h30 place jeanne d'Arc*

Gouvernement et patronat s'entendent sur une chose : imposer des mesures d'austérité au prétexte d'une crise économique. Il s'agit là d'une succession de réformes visant *à remettre en cause l'ensemble des acquis sociaux des travailleurs-euses*(réformes des retraites, loi sur « la sécurisation de l'emploi », pacte de « responsabilité »). Ces directives gouvernementales permettent au patronat et aux actionnaires de s'enrichir encore un peu plus sur le dos des salarié-es, poussé-es à une précarisation croissante et extrême.

*Le pacte de « responsabilité » : une profonde attaque contre les travailleurs-euses*

*et une attaque de notre protection sociale*

François Hollande et son gouvernement négocient actuellement avec les organisations syndicales de travailleurs-euses et patronales,un pactede « responsabilité ». Il vise à exonérer les patrons d'une partie des cotisations sociales, pour soi-disant créer de l'emploi. Dans la conjoncture actuelle, où la précarisation de la population ne cesse d'augmenter, ce chantage à l'emploi est totalement scandaleux ! Il s'agit d'engraisser encore un peu plus le patronatau détriment des conditions salariales des travailleurs-euses, sans qu'aucune contre partie ne soit exigée tout au contraire.

Ce pacte prévoit la suppression du paiement des cotisations familiales, c'est donc le financement de la branche familiale de la sécurité sociale qui tend à être remise en cause ! Jamais un gouvernement n'a osé s'attaquer frontalement à cela. *Les économies faites sur le dos des travailleurs-euses représentent plus de 35 milliards d'euros, *qui sont directement reversés dans les poches du patronat.

Pour une organisation syndicale, le simple fait d'assister à ces négociations est plus que discutable : c'est considérer comme normal le fait que le patronat puisse s'attribuer ces 35 milliards d'euros. Les organisations syndicales CFTC- CFDT et CFE-CGC (les mêmes qui ont signé l'ANI), s'apprêtant prochainement à signer ce pacte,***participent ainsi à la casse des droits des**travailleurs-euses.*

*Pour la CNT, réduire la cotisation sociale sous prétexte de soulager les « charges » de l'entreprise, c'est réduire le salaire* !*Les richesses produites dans les entreprises, sont le fruit de l'activité des travailleurs eux-mêmes, elles doivent donc leur revenir! Nos acquis ne sont pas négociables à la baisse !

*LE**SALAIRE SOCIALISE C'EST QUOI?*
Sur une fiche de paie, une partie du salaire est payée individuellement aux salarié-es, c'est le salaire net (ou salaire direct). L'autre partie, formée de cotisations sociales (le salaire indirect ou salaire socialisé), est versée dans les différentes caisses (sécurité sociale (branche maladie et retraite) UNEDIC, etc.) elle est immédiatement transformée en prestation sociale.Cette cotisation sociale, représente environ 40 % du salaire brut.*C'est donc le salaire socialisé qui finance en partie la protection sociale.*

Il permet la reconnaissance sociale de toutes les situations des travailleurs-euses et de prendre en compte les aléas de la vie. Qu'ils soient actifs, précaires, chômeurs, retraités, les salariés sont reconnus en tant que travailleur : le chômeur indemnisé comme un salarié demandeur d'emploi, le retraité comme un salarié pensionné.

*Cet aspect pose comme principe la solidarité entre les travailleurs-euses*. Le salaire socialisé est géré par un système de répartition entre travailleurs, dans lequel l'État ne devrait pas avoir son mot à dire. Quand l'État intervient dans le domaine du social, il le fait par l'impôt, toujours dans une logique d' « assistanat » qui stigmatise les plus précaires. En revanche, dans la logique de la cotisation sociale, le chômeur est un « salarié inactif », dont le revenu doit être maintenu en attente de retrouver une activité. *La cotisation est une arme économique* au service des travailleurs-euses. Elle permet de financer les retraites, les allocations familiales, les remboursements des frais médicaux de millions de salarié-es.

*Négociation de l'assurance **chômage **: La chasse aux pauvres est ouverte !*

Non satisfait de s'en être pris au soi-disant « coût du travail » (par des exonérations de cotisations sociales entre autres), le MEDEF, soutenu par le gouvernement Ayrault, s'en prend au « coût du chômage » : les négociations de l'assurance chômage en cours sont l'occasion pour le gouvernement et le MEDEF de rogner encore un peu plussur le droit des travailleurs-euses privé-es d'emploi : durée d'indemnisation, montant des indemnités, accès à l'ouverture des droits, etc…

*Alors que le chômage en France a atteint la barre des 5 millions *et que près de 40 000 privés d'emplois sont radiés chaque mois, la moitié des chômeurs-euses neperçoit pas d'indemnités. C'est donc en premier lieu au droit des précaires indemnisés d'être dans le collimateur, notamment le statut des intermittents du spectacle (suppression des annexes 8 et 10 mais aussicelui des intérimaires (annexe 4).

Le MEDEF propose une « simplification » des règles d'indemnisation , mais avec des garanties revues à la baisse ! Il s'agit de mettre en concurrence les travailleurs-euses, permettant aux employeurs d'imposer une dégradation significative de nos conditions de vies.

Les travailleurs-euses du spectacle ont compris que seule la lutte paye pour maintenir et obtenir des droits supplémentaires. Depuis quelques semaines, plusieurs actions ont été organisées. Il appartient à l'ensemble des travailleurs-euses (tous secteurs confondus) de rejoindre la mobilisation !

*Déficit dans les caisses :*

Là encore, nous avons le droit de la part du Pouvoir à des prévisions catastrophiques, annonçant, si aucune mesure n'est prise, des déficits dans les différentes caisses (Sécu, UNEDIC).

*Parler de déficit, *alors que le gouvernement donne plus de 20 milliards d'euros au patronat chaque année avec le crédit d'impôt compétitivité…

*Parler de déficit, *alors que les différents gouvernements n'ont fait qu'exonérer toujours plus les cotisations sociales patronales ! En 2002, ces exonérations représentaient 19,5 milliard d'euros, *en 2011 près de 30 milliards ! *Auxquels il faut ajouter les 35 milliards d'euros par le pacte de « responsabilité » !

Celles-ci devraient être compensées par des reversements de l'État, mais le manque à gagner dans les caisses de la Sécu *reste d'environ 3 milliards d'euros. *

*Parler de déficit*alors qu'en 5 ans, les profits des entreprises du CAC 40 ont progressé de 35%, *soit 411 milliards d'euros !*

*La CNT considère qu'une mobilisation de l'ensemble des salarié-es est nécessaire pour obtenir le retrait de l'ensemble des contre-réformes depuis 1993, *pour gagner la bataille sociale décisive qui permettra de gagner les suivantes (salaires, emploi, partage des richesses...).

La CNT appelle l'ensemble des travailleurs-euses à se joindre à la journée interprofessionnelle du 18 mars, en fonction de la réalité locale, de branche et d'entreprise !

*CONTRE LE CAPITAL, LE GOUVERNEMENT ET SES POLITIQUES LIBÉRALES, CONSTRUISONS LA **Grève **GÉNÉRALE !*

*TOUTES ET TOUS DANS LA RUE LE 18 MARS !!!
RDV : 10h30 place jeanne d'Arc
*

*La CNT revendique :*

  • Un accès aux indemnités de chômage sans condition et sans durée limite avec un taux de remplacement à 100% du meilleur salaire ;*
  • Rétablissement du droit à l'allocation chômage en cas de démission ;*
  • Le retrait du pacte de « responsabilité » ;*
  • Arrêt des exonérations des cotisations sociales patronales ;*
  • Autogestion des caisses de solidarité (sécurité sociale, UNEDIC, etc...) par les salariés eux-mêmes, selon le modèle existant avant les ordonnances de 1967 (qui ont introduit le paritarisme syndicats/patronat).

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FSU 31 Fnecfp 31

Le gel du point d'indice est confirmé pour la 4ème année consécutive et une 5ème année se profile. Le pouvoir d'achat, les régimes indemnitaires, les mesures catégorielles sont en berne et le gouvernement diffuse la « rumeur » de blocage des promotions et des avancements d'échelon.
On nous annonce toujours plus d'individualisation des traitements et des carrières.

Les garanties statutaires sont toutes remises en cause pour les adapter à un service public « territorialisé » et les expérimentations dérogatoires aux statuts se multiplient.

Tous les établissements et services sont en sous-effectif, partout il manque des postes, des heures, des classes. Avec 295 emplois, les dotations académiques ne compenseront pas la hausse démographique prévue de 4968 élèves. Elles ne répondront pas aux besoins urgents. Les conditions d'encadrement vont continuer de se dégrader et les charges de travail augmenter pour tous les personnels.
Le « pacte de responsabilité », c'est 65 milliards d'économies et 50 milliards de baisse de la dépense publique sur le dos des salariés, du service public et des usagers.

Enfin, en supprimant 35 milliards de cotisations patronales sur la branche famille de la Sécurité sociale, c'est son démantèlement et la fiscalisation de la sécurité sociale que le gouvernement programme.

Les fédérations FSU, FNEC-FP FO, CGTeduc, SUDéducation de Haute-Garonne appellent les personnels à la grève interprofessionnelle et à manifester le 18 mars 2014

* pour l'augmentation des salaires ;
* pour la défense de nos statuts et de nos missions ;
* L'abrogation du décret sur les rythmes scolaires et l'ouverture de négociation pour une autre réforme garantissant le cadre national du service public d'éducation.
* contre toutes les mesures d'austérité, contre le pacte de responsabilité, pour des créations de postes,
* contre les fermetures de postes, pour la satisfaction de nos revendications ;
* contre tout transfert des cotisations patronales de la sécurité sociale notamment de sa branche famille vers l'impôt, pour la défense de la Sécurité sociale.

Source : http://sd31.fsu.fr/spip.php?article77