• Téléchargement de la carte échoué pour:https://maps.googleapis.com/maps/api/staticmap?center=43.57769638837,1.4435662597717&zoom=16&size=370x195&maptype=roadmap&markers=color
Réagir (0)EnvoyeriCalPartager

vendredi 5 décembre 2014 à 20h30

Atelier-débat sur "Le travail, la valeur, la monnaie" avec François Morin

(gratuit)

Vous invitent à participer à l'atelier-débat piloté par l'économiste financier François Morin sur "Le travail, la valeur, la monnaie" (chap. 7 p. 251- 299) de "La Richesse, la Valeur et l'Inestimable" de Jean-Marie Harribey (économiste atterré, ancien co-président d'ATTAC M-d-C. en économie à l'Université Montesquieu de Bordeaux) le vendredi 5 décembre 2014 de 20h30 à 23h à la Maison des Associations (salle n°2 de 35 places) 3, place Guy Hersant (entrée face au 75 de la rue du Férétra à Toulouse, Métro Empalot)

Ce troisième atelier est consacré au chapitre 7 qui débute par une citation de "l'argent" de Zola.

Lors du précédent atelier sur la valeur, on a vu comment la valeur d'usage d'une marchandise, dont la production résulte d'un processus de travail concret et contraint, perdait ces deux attributs lors de l'échange marchand de l'offre et de la demande : acquérant alors une valeur marchande, la marchandise s'en trouve humanisée au point de pouvoir être fétichisée par le consommateur-acheteur, au détriment de la dimension humaine du producteur qui disparait lors du processus de vente-achat.

Telle est la dure loi capitaliste qui fait s'évanouir le travail concret en en faisant un travail abstrait voire fictif. La force de travail d'un producteur (qui plus est de plus-value) qui se vend à l'embauche résulte d'un contrat passé avec l'employeur. Sa valeur n'a donc pas tout à fait le même statut que celle d'une marchandise ordinaire, hormis les cas des travaux forcés des esclaves et des prostituées.

Le chapitre 7 souhaite franchir une étape supplémentaire dans la compréhension de la valeur, en intégrant dans un même corpus théorique la monnaie, le travail social et le marché. La thèse défendue par Harribey est que l'expression de la valeur sous forme impérativement monétaire exprime toujours une quantité de travail social. Si l'on adhère à cette vision, alors il est possible de voir dans quelles conditions l'usage du « marché » peut être envisagé dans un processus de transformation sociale et écologique.

Pour défendre son idée, Harribey développe en deux temps sa démonstration : Il soutient tout d'abord la proposition selon laquelle la monnaie possède essentiellement une nature sociale ; développant son point de vue, il s'oppose très nettement aux thèses actuellement portées par Lordon, Orléan ou Aglietta.

Puis, il tente, en reprenant Marx, d'enrichir l'approche de ce dernier en affirmant que le travail, mais aussi la monnaie doivent être conçus comme des rapports sociaux ; il argumente son point de vue dans une discussion très serrée des idées de Postone.

Il est conseillé d'avoir, sinon lu, du moins parcouru les 50 pages afin d'enrichir les questionnements :

venez mettre en commun vos interrogations, vos (in)compréhensions, …

Lien : https://toulouse.demosphere.net/rv/9615
Source : message reçu le 19 novembre 23h