thème : Débattre-Penser incomplet
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dimanche 14 décembre 2014 à 20h

Conditions/prix d'entrée non communiqué

Echos de la commune libre de Barbacha. Projection et discussion

A 20h à la pizzeria d'Hafid et Zoubir, projection de "Echos de la commune libre de Barbacha" et discussions.

http://paris-luttes.info/echos-de-la-commune-libre-de

Barbacha est une petite région de Kabylie, regroupant 34 communes pour 27 000 habitants. Depuis 2012, ces derniers ont décidé de délaisser le règne des notables municipaux pour développer diverses formes d'autogestion, notamment via une Assemblée générale ouverte (AGO).

Barbacha - Iberbacen, en Tamazight - est une région de la petite Kabylie, autogérée par ses habitant-e-s. depuis fin 2012. « Barbacha n'est qu'une petite mechta laissée à l'écart de toutes les richesses de l'Algérie, résume Da Taieb, un ancien de la commune. C'est un bled pauvre, situé dans une zone montagneuse. On n'a pas de pistes, pas de routes. » Comme dans d'autres régions, les paysan-ne-s et les ouvrier-e-s de Barbacha se battent au jour le jour pour pouvoir mener une vie digne face à toutes les formes d'exploitation et d'oppression que leur imposent l'État et le capitalisme. Mais à Barbacha, autre chose s'invente aussi. Les 27 000 habitant-e-s de ces 34 villages s'auto-organisent en effet à travers l'Assemblée générale ouverte (AGO) de la population d'Iberbacen installée dans un bâtiment occupé collectivement. « Nous, à Barbacha, on a créé cette maison pour protester contre ce système qui nous écrase sans arrêt. Le système qui nous gouverne actuellement est pourri », résume Da Taïeb. Lui et quelques autres nous ont accueillis en février 2014, nous ont raconté leur histoire et transmis des archives. Voici quelques esquisses de ces chemins tracés par le peuple de Barbacha. Des pistes pour toutes celles et ceux combattant pour l'émancipation partout dans le monde.

La suite est à lire sur Article 11, avec de nombreux passsages enthousiasmants :

La réflexion sur les élections et les partis politiques a effectivement évolué parmi les habitant-e-s de Barbacha, qui ont inventé une manière de gérer elles et eux-mêmes leurs vies. La position du soudeur est claire : « Les partis, je les aime pas. Parce que les partis, tu pousses quelqu'un, une fois qu'il est en haut, ça y est, le roi est mort, vive le roi, c'est toujours ça. Parce que j'ai passé un moment dans les partis politiques, mais c'est pas intéressant, dès que quelqu'un s'élève, que ce soit un député ou un maire, une fois qu'il monte, ça y est, tu n'en entends plus parler, et le jour où il a besoin du peuple, il revient, il pleurniche. On va faire ceci, on va faire cela... et à la fin, y a rien du tout. Ces gens ne s'intéressent qu'au pouvoir et à l'argent. »

Lien : https://toulouse.demosphere.net/rv/9792
Source : message reçu le 13 décembre 15h